FM 2009 : Quand la fiction dépasse la réalité !

Le mois dernier, Everton officialisait son partenariat avec le jeu vidéo Football Manager 2009 (en savoir plus).

Une première dans le monde du football. Mais rien d'étonnant pour les puristes de ce jeu. Lancé il y a plus de dix ans, Football Manager (anciennement L'Entraîneur) est devenu rapidement la bible du foot pour de nombreux passionnés du ballon rond. Offrant la possibilité de se mettre dans la peau d'un coach, FM permet à tout le monde d'avoir désormais un aperçu de la gestion d'une équipe. Équilibrer les finances, gérer les humeurs d'un groupe, mais surtout dénicher les bons coups sur le marché des transferts.

Si chacun d'entre nous rêve de mener son équipe fétiche vers les sommets continentaux, voire mondiaux, il faut avouer que les mercato hivernaux et estivaux sont les périodes les plus attendues par les puristes. Entre ceux qui engrangent les stars mondiales au mètre carré et d'autres qui sont en recherche permanente de talents inconnus, grâce à FM 2009 tout le monde peut y trouver son compte. Il faut dire qu'avec une base de données de plus de 370 000 joueurs et 1000 dénicheurs de talents on comprend mieux pourquoi les Toffees ont accepté une telle collaboration. Car bien qu'il ne s'agisse que d'un jeu, nombreux sont les exemples de joueurs récemment révélés au grand public, mais bien connus les accrocs du jeu.

Toujours en quête de «bons tuyaux » au rapport qualité / prix imbattable, qui ne se souvient pas d'un arrière droit brésilien nommé Daniel évoluant à Bahia ? Devenu aujourd'hui une des pièces maîtresses du Barça, Daniel Alves explose. Dans le même style, les exemples similaires ne manquent pas. Saviola, Cavenaghi, Diego, Arshavin, Kerzhakov, Källström, Renato, Pedersen, tous ont été découverts alors qu'ils évoluaient encore dans leur pays natal ou dans des clubs modestes et qui n'avaient pas encore de renommée internationale.

Face à ces exemples plus que parlant, les recruteurs de vos clubs préférés n'auront alors plus qu'à se rendre sur place afin d'observer la bonne affaire dénichée virtuellement. Mais si ces nombreux cas témoignent de la grande qualité de la base de donnée du jeu, FM n'oublie pas de nous rappeler que le virtuel n'est jamais loin. Dotés des statistiques affolantes, des joueurs comme Anatoli Todorov, Maxim Tsigalko, Kennedy Bakircioglu, Evandro Roncatto, Freddy William Thompson, Valeri Tarasenko ou encore Waël Reyad n'ont jamais réussi à percer au plus haut niveau.

Dans une époque où le multimédia occupe une place prépondérante, seul l’avenir nous dira si le virtuel peut aider le réel. Pour le moment, si vous n’arrivez plus à comprendre les choix sportifs et financiers de votre club préféré, libre à vous de refaire le monde via Football Manager pour mener votre équipe à la victoire en Champion's League.