Ligue 1 : comment l'OM s'est effondré

Par Constant Wicherek
2 min.
Leonardo Balerdi au duel lors d'OM-Bordeaux @Maxppp

L'OM a, comme à Montpellier, montré deux visages. Cette fois, c'était dans le sens inverse. Une première période maîtrisée et un effondrement en seconde. Voici pourquoi.

D'un sentiment de malchance à Montpellier à la mi-temps avant un retournement de situation pour obtenir une victoire finale au bout de ses forces, l'Olympique de Marseille s'est, ce dimanche soir, effondré contre des Girondins de Bordeaux qui, honnêtement, n'avaient pas montré grand-chose dans le premier acte et qui se retrouvaient plus que logiquement mené.

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Dans cette première période, on a retrouvé l'OM de la seconde à Montpellier, virevoltant, incandescent, joueur et surtout qui maîtrisait amplement son sujet. Même avant les deux buts (le premier de Cengiz Ünder et le second d'un Dimitri Payet décidément en très grande forme cette saison). Mais, sans explication, dès la reprise, les joueurs de Sampaoli se sont effondrés.

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« Il y a des épisodes dans le match, qui font qu'on peut trouver des responsabilités »

Les Bordelais, qui ne s'étaient pas du tout montrés dangereux jusqu'alors, ont fini par trouver la faille sur deux mouvements relativement anodins. Enfin, en tout cas le premier où Mandanda n'est pas exempt de tous reproches. Le second, c'est suite à un coup de pied arrêté et un second ballon bien négocié par Rémi Oudin. En conférence de presse, Jorge Sampaoli a expliqué ce qui s'était, selon lui, passé.

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« Ces quinze premières minutes, on pensait avoir le contrôle. Le rival a cette occasion chanceuse pour réduire l'écart, il y a de la confusion et ils ont égalisé. On a essayé de gagner en vain, on doit apprendre de ça. Toutes les équipes sont capables de marquer et quand on perd le contrôle, il se passe ce genre de choses. Il y a des épisodes dans le match, qui font qu'on peut trouver des responsabilités. Il faut retenir que quand on a le contrôle on a moins de fatigue. En première on a perdu beaucoup le ballon rapidement et nous n'avons pas réussi à percer leur bloc. On essaye toujours de jouer dans le camp, il y a toujours plus de fatigue que quand on joue bloc bas, on le reverra dans la saison », a-t-il expliqué devant les médias. La semaine prochaine, à Nice, il va falloir se montrer consistant sur deux mi-temps.

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