Le communiqué lunaire de la RFEF contre les joueuses espagnoles

Par Noah Thouery
1 min.
Olga Carmona avec l'Espagne @Maxppp

Énième rebondissement. Alors que l’affaire Rubiales continue de prendre de l’ampleur en faisant ombre au dernier sacre de l’Espagne en Coupe du Monde, la RFEF a choisi son camp. Récemment, les joueuses espagnoles ont décidé de s’unir et ont menacé de ne plus jouer si Rubiales restait en poste. Une décision retentissante pour mettre pression, et forcément, celle-ci est contestée par la RFEF, qui préfère se ranger du côté de leur président coûte que coûte. Selon les dires de Luis Rubiales, le baiser sur la bouche de Jenni Hermoso était parfaitement consenti. Ce que confirme la RFEF, en revenant sur la scène image par image : «les preuves sont concluantes. Monsieur le Président n’a pas menti.»

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Mais la fédération ne s’arrête pas là, puisqu’elle menace et s’oppose au Syndicat Futpro, ainsi qu’à ses joueuses, via un communiqué cinglant. «La RFEF et Monsieur le Président démontreront chacun des mensonges propagés soit par quelqu’un au nom de la joueuse, soit, le cas échéant, par la joueuse elle-même. La RFEF et le Président, compte tenu de la gravité du contenu du communiqué du Syndicat Futpro, engageront les actions judiciaires correspondantes. Dans tous les cas, et comment peut-il en être autrement, la RFEF respecte comme elle a toujours respecté les décisions des joueurs qui souhaitent participer ou non avec l’équipe espagnole aux matches internationaux, même si elle constate que la participation à la sélection est une obligation de tous les peuples fédérés s’ils sont appelés à le faire.» Le message est clair et la rupture semble totale entre les joueuses espagnoles et leur fédération. Une affaire encore bien loin d’être terminée…

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