Euro 2020, Espagne : Alvaro Morata prend cher

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Alvaro Morata  @Maxppp

Pas en réussite face à la Suède (0-0), l'attaquant est l'une des cibles privilégiées de la presse après la couac de la Roja (0-0).

Hier soir, l’Espagne faisait son entrée en lice dans cet Euro 2020. À Séville, les hommes de Luis Enrique affrontaient une Suède nettement moins effrayante depuis l’annonce du forfait de Zlatan Ibrahimovic. Et sur le terrain, cela s’est confirmé. La Roja a eu l’entière maîtrise du ballon et les Scandinaves n’ont passé leur temps qu’à défendre et espérer un miracle en contre. Malgré tout, les partenaires d’Alexander Isak ont réussi à tenir en échec leurs hôtes (0-0).

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Un triste match nul qui, malgré la forte domination espagnole, a provoqué une vague de critiques à l’encontre des champions d’Europe 2008 et 2012. Et sans surprise, c’est Alvaro Morata qui est le joueur le plus visé par ces critiques. Joueur le moins bien noté par notre rédaction hier, l’attaquant de la Juventus paie très cher ses nombreux ratés, dont ce face-à-face de la 38e minute.

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Les médias espagnols et italiens n'ont pas raté Morata

En Espagne, plusieurs journaux n’ont pas épargné le Madrilène : « La soirée horrible de Morata » (El Mundo), « Qu’est-ce que tu as fait Morata ? (Mundo Deportivo), « Morata a été spécialement mauvais face au but (Sport). Autant de piques envoyées, car beaucoup s’interrogent sur le choix de Luis Enrique d’avoir titularisé Morata aux dépens de Gerard Moreno (23 buts en 33 matches de Liga cette saison). Et ce n’est pas tout.

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Outre la presse espagnole, les médias italiens n’ont pas manqué l’occasion de souligner la mauvaise performance de Morata. « Morata ne pique pas » (Tuttosport), « Morata déçoit » (La Stampa), « Morata s’est trompé » (La Repubblica). À l’heure où l’Espagnol souhaite poursuivre à la Juventus, ce dernier ne s’est pas vraiment montré sous son meilleur jour. Mais au sein de la Roja, tout le monde fait front pour soutenir le buteur en difficulté.

À commencer par le sélectionneur Luis Enrique. « J’ai vu ceux qui l’applaudissaient et je ne regarde que ça. En tant qu’entraîneur, je dois protéger certaines choses. Alvaro a été bon en attaque et en défendre. Il a du caractère. Il n’a pas marqué et doit gérer ça, mais il est habitué. » Un soutien également présent chez ses partenaires comme Aymeric Laporte. « Au pire, il marquera trois buts la prochaine fois et fermera toutes les bouches. » C’est tout le mal que l’on peut lui souhaiter.

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