Liga

La charge de Javier Tebas contre le CSD et le Barça

Par Maxime Barbaud
1 min.

Les réactions ne manquent pas au lendemain de la décision du Conseil supérieur du sport espagnol (CSD) de donner raison au FC Barcelone dans les dossiers Dani Olmo et Pau Victor. Malgré le non de la Fédération et de la Liga le week-end dernier, la juridiction a pris le contre-pied en validant les inscriptions des deux joueurs pour la seconde partie de la saison. La colère monte chez les autres clubs espagnols, qui y voient une fraude au règlement mis en place et que chacun doit respecter. Las Palmas a par exemple tiré une première salve un peu plus tôt dans la journée. Très remonté lui aussi, Javier Tebas n’a pas été tendre avec le CSD. Le truculent président de la Liga estime lui aussi que cette procédure n’est pas sérieuse au regard du timing.

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Il déplore notamment le processus, «avec une rapidité inhabituelle qui ne donne pas de place à la Liga ni à la Fédération. Cette décision démontre un profond manque de connaissances sur la manière dont sont gérés les visas préalables et les licences quasi définitives. N’y a-t-il pas d’accords préalables dans ces institutions ?», questionne-t-il avant de poursuivre. «Le CSD ne mentionne à aucun moment les articles du règlement de la RFEF qui empêchent l’octroi de licences aux joueurs, ce qui est la clé du problème et non le contrôle économique». Il se demande au passage s’il agissait «d’un oubli intentionnel. Il est évident qu’avec cette mesure de précaution, le CSD contredit ce qui est dit dans les articles de la loi sur le Sport, où l’on vante le contrôle économique de la Liga. (…) Le CSD remet tout cela en question, démontrant une fois de plus un manque de connaissance des effets».

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