Karim Rekik ou la nouvelle affaire qui menace Manchester City

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Juventus FC Roberto Mancini @Maxppp

Il y a un an, Chelsea échappait à une terrible sanction de la FIFA suite à l'affaire Gaël Kakuta. Une autre histoire du même tonneau est en train de prendre forme à Manchester City, qui a déclenché la colère de Feyenoord en lui chipant un grand espoir de 16 ans, Karim Rekik.

Kyle Ebicilio, Nathan Ake, Jeffrey Bruma, Rajiv Van La Parra, tous ces joueurs ont un point commun, ils ont été formés à Feyenoord avant de rallier l’Angleterre ou la France (Arsenal pour le premier nommé, Chelsea pour les deux suivants et Caen pour Van La Parra). Le club néerlandais, qui n’a plus remporté son championnat depuis 1999, peine à retrouver son lustre d’antan, et surtout ne parvient plus à conserver ses jeunes talents. En témoigne la dernière désillusion en date : le départ de Luc Castaignos (18 ans) en fin de saison pour l’Inter Milan.

La suite après cette publicité

Feyenoord s’agace et compte bien ne plus se laisser faire. Ainsi, De Telegraaf annonce aujourd’hui que le club néerlandais a demandé à sa fédération (KNVB) d’enquêter sur une affaire qui rappelle celle de Gaël Kakuta. En effet, le jeune Karim Rekik (16 ans), qui ne bénéficiait pas encore d’un contrat professionnel avec Feyenoord, a choisi de rejoindre Manchester City. Ce qui a déclenché la fureur de Feyenoord. « Le fait que la Hollande puisse permettre aux joueurs de mieux se développer qu’en Angleterre devrait suffire à convaincre les clubs de Premier League de les laisser progresser ici. Je peux imaginer un partenariat entre les clubs anglais et néerlandais au niveau de la formation, mais recruter des jeunes de 15 ans est tout simplement stupide », a tonné le directeur général de la formation de Rotterdam Eric Gudde.

À lire LdC : Guardiola envoie un message cash au Real Madrid

Feyenoord reproche à City et également à l’agent de Rekik, Soren Lerby, d’avoir conclu l’accord avant l’âge autorisé de 16 ans.« Je respecte les règles de la FIFA et rien n’a été rompu. Si un joueur, qui n’a pas de contrat veut partir, je ne peux pas l’en empêcher. On ne peut pas blâmer Manchester City ou le jeune d’avoir signé ce contrat », s’est défendu Lerby. Rekik aurait donc apposé sa signature en bas d’un contrat de 4 ans, ignorant au passage des offres de la Juventus et de l’Inter Milan. Seul l’avenir dira si le choix de rejoindre si jeune les Citizens était le bon. À moins que Feyenoord ne parvienne à briser l’accord.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité