Liga

Real Madrid : Xabi Alonso se fait déjà détruire

Après la lourde humiliation infligée par l’Atlético lors du derby madrilène samedi (5-2), le coach du Real Madrid reçoit de vives critiques outre-Pyrénées.

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Xabi Alonso et Vinicius Jr. @Maxppp

Sacré retour sur terre. Lorsque le coup d’envoi de ce derby madrilène était donné, hier après-midi aux alentours de 16h15 au Metropolitano, on peut affirmer sans trop hésiter que personne ne s’attendait à ce que la rencontre termine sur un score de 5-2 en faveur des Colchoneros. Sur une dynamique un peu moyenne, l’équipe du Cholo Simeone a pourtant finalement roulé sur celle de Xabi Alonso, qui avait gagné tous ses matchs disputés jusqu’ici (5 en Liga et 1 en Ligue des Champions). Une leçon de football et surtout, une énorme humiliation.

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Forcément, la presse madrilène cherche les coupables. Ils sont nombreux à récolter de vives critiques, à l’image de Dean Huijsen ou d’Alvaro Carreras, pourtant bons sur ce début de saison mais à la rue hier. Mais s’il y a un homme qui prend plus cher que tout le monde, c’est Xabi Alonso. L’entraîneur madrilène est effectivement, pour la première fois depuis sa prise de pouvoir, vivement remis en question. Certains choix, comme celui de se priver de Franco Mastantuono, très bon ces dernières semaines, et d’aligner un Jude Bellingham clairement pas à 100% n’ont pas été bien accueillis. Tout comme la sortie d’Arda Güler assez tôt dans le match alors qu’il était plutôt performant est mal passée chez les supporters et observateurs madrilènes.

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La presse est très dure

Le tacticien basque n’a pas trouvé la moindre solution pour faire mal à l’Atlético, et aucun de ses ajustements tactiques pendant la rencontre n’aura fonctionné. Dans la presse madrilène, il prend déjà très cher. Marca, qui le compare à Ancelotti, explique par exemple dans un article qu’Alonso n’a pas été fidèle à ses principes de méritocratie et qu’il a fait ce que trop de coachs du Real ont fait dernièrement, à savoir faire jouer les joueurs qui ont un gros statut. « Le changement d’Arda Güler définit ce qu’a fait Xabi Alonso au Metropolitano. Il a été entraîneur du Real Madrid. Et on s’attend à ce que Xabi Alonso soit autre chose justement. Du onze titulaire, Bellingham n’étant pas en mesure d’être titulaire avec le peu qu’on lui avait vu, jusqu’à l’entrée en jeu de Gonzalo à la 90e minute, ses décisions donnent l’impression d’avoir été prises par une IA à laquelle on a mis comme indication : « agit comme un entraîneur du Real Madrid ». S’il y avait (et il y a) autant d’enthousiasme avec Xabi, c’est parce qu’on attend de lui qu’il soit autre chose, qu’il fasse courir ceux qui ne courent pas habituellement, qu’il donne des opportunités à ceux qui n’en ont pas d’habitude et qu’il envoie sur le banc ceux qui le méritent sur le terrain, peu importe comment ils s’appellent », peut-on lire.

Du côté de AS, on a aussi des mots très forts. « Xabi naufrage tactiquement dans le derby. Le Cholo l’a ridiculisé tactiquement », peut-on y lire. « Le Real Madrid a échoué lamentablement lors du premier grand test de la saison. Certaines décisions de Xabi Alonso n’ont pas été comprises, comme la présence dans le onze de départ de Bellingham ou le changement précoce de Güler. L’équipe a perdu les qualités qui l’avaient caractérisée lors des premiers matchs », explique le média dans un autre article. « Ce n’est pas une défaite, c’est une humiliation. Le derby madrilène signale Xabi Alonso comme la principale victime », ajoute la Cadena SER. Autant dire que l’ancien milieu de terrain n’aura pas le droit à l’erreur en milieu de semaine contre le Kairat Almaty en Ligue des Champions, et surtout le week-end prochain en Liga contre Villarreal…

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