MLS : retour sur les débuts officiels de l’Inter Miami de David Beckham

Par Matthieu Margueritte
4 min.
Inter Miami @Maxppp

Fondé en 2018, l'Inter Miami a disputé le premier match officiel de MLS de son histoire hier soir face à Los Angeles. Retour sur la grande première du club présidé par un certain David Beckham.

Le rêve américain de David Beckham a pris une nouvelle tournure depuis hier. Ancien joueur des Los Angeles Galaxy (de 2007 à 2012), le Spice boy a retrouvé la Major League Soccer (MLS), mais cette fois-ci dans la peau de président de club, celui de l'Inter Miami. Une aventure démarrée en janvier 2018 avec l'obtention du droit de lancer une franchise en MLS à partir de l'année 2020. Entre temps, la formation floridienne s'est activée pour recruter son premier entraîneur, Diego Alonso, et ses premiers joueurs. Une mise en place en accéléré (le coach n'est arrivé qu'en décembre 2019) avec une date en tête : le 1er mars 2020, date du premier match officiel de sa jeune histoire.

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Et pour sa grande première, l'Inter Miami a été servi avec un déplacement au Banc of California Stadium, l'antre du Los Angeles FC, finaliste malheureux de la dernière finale de MLS (remportée par les Seattle Sounders). Un adversaire de choix emmené par l'inarrêtable Carlos Vela (34 buts en 31 matches la saison dernière). Pas de quoi freiner les ardeurs de Floridiens bien trop impatients et excités à l'idée de faire tourner le cuir. L'avant-match d'hier a d'ailleurs été marqué par une série de posts relayant l'ambiance régnant autour du club, Beckham prenant même la pose avec les supporters. Une tête de gondole sur laquelle les caméras se sont logiquement beaucoup attardées pendant la rencontre.

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Une première très encourageante

Au final, ce premier match s'est soldé par une défaite 1 but à 0 (réalisation signée Vela). Un revers qui est loin d'être une déception. « Nous avons eu plusieurs occasions franches d’ouvrir le score. C’était pareil même quand on était mené au score. Je garderai ce sentiment, celui d’une équipe qui y a mis tout son cœur. Bien entendu, nous devons nous améliorer, mais vu l’intensité avec laquelle on a joué, je suis sûr qu’on gagnera plusieurs matches. Nous avons donné une très belle image contre l’une des meilleures équipes du championnat. Avec seulement six semaines de travail, tout le mérite revient aux joueurs », a déclaré le coach de l’Inter, Diego Alonso.

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Du côté des observateurs, ce sentiment prometteur était également présent. «Au-delà de tout le battage médiatique sur le recrutement offensif qui pourrait arriver (l'Inter a encore la place pour un 3e joueur désigné), le staff de Miami a eu raison de construire un bloc défensif de six (4 défenseurs, 2 milieux défensifs) qui ne connaîtra pas souvent la défaite. Nicolas Figal et Ben Sweat ont plutôt bien réussi à contenir Carlos Vela malgré le coup d’éclat du Mexicain. À 35 ans, le gardien Luis Robles semble capable de réaliser plusieurs saisons intéressantes en MLS, même s'il était mal placé sur le but marqué par Vela. Wil Trapp et Victor Ulloa ont parfois eu du mal à avoir de l’influence sur le jeu au milieu, mais ce sera le cas pour beaucoup joueurs face à une opposition du calibre du LAFC», peut-on lire sur le site de la MLS.

De beaux encouragements pour une équipe dont le prochain rendez-vous sera un nouveau déplacement, du côté de Washington, pour affronter le DC United (battu 2-1 par Colorado Rapids). Avant la réception du Los Angeles Galaxy de Chicharito le 14 mars prochain. Jouer à domicile, l'autre enjeu majeur de la franchise floridienne. « Je serai au match d’ouverture (à domicile). Je pense que leur stade temporaire (situé à Fort Lauderdale) sera formidable et nous espérons que leur stade situé au centre-ville sera dans les temps. Ils vont jouer à Fort Lauderdale aussi longtemps qu’ils le devront mais ils n’y resteront pas. Leur centre d’entraînement est à la pointe de la technologie. Ils doivent quitter cet endroit », a fait savoir le patron de la MLS Don Garber. Un objectif qui ne sera toutefois pas réalisable dans l’immédiat, l’Inter Miami se donnant une limite de trois ans pour prendre enfin possession de son écrin.

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