Bordeaux: Bernardoni revient sur ses galères

Par Alexis Cimolino
2 min.

Arrivé à Bordeaux en janvier 2016 pour pallier la blessure de Cédric Carrasso, Paul Bernardoni n'a pas convaincu dans le but des Girondins. Hormis la parenthèse enchantée avec les U19 cet été (titulaire et champion d'Europe avec les Bleuets), le gardien de 19 ans vit un cauchemar en Gironde. Relégué numéro 3 dans la hiérarchie cette saison avec le retour de blessure de Cédric Carrasso et derrière Jérôme Prior, le jeune portier débarqué de Troyes reconnaît lui même ses difficultés:

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«C’est compliqué pour moi à Bordeaux et je le reconnais. Dans une carrière de footballeur, on passe tous par des moments plus compliqués, mais avec le travail, le fait de ne jamais rien lâcher, les choses finiront par aller mieux. Quand je suis arrivé, c’était délicat pour moi. Il y a des paramètres qui font que je ne pouvais pas refuser. Notamment la situation financière de l’ESTAC. Mais j’assume ce choix, j’ai énormément grandi en 6 mois ici. Après, il s'est passé ce qu'il s'est passé, mais j’ai mûri. Il fallait faire le grand saut. Je l'ai fait. Je n'ai pas de regrets, même s'il y a eu du bon et du moins bon. Je ne dois pas avoir de regrets, continuer à travailler, et ça reviendra. Il n’y a aucune raison que ça ne revienne pas. Bien sûr, dans ces cas-là, on peut se dire qu’on n’aurait pas dû venir, ça serait vous mentir. À Troyes, tout était bien pour moi et à Bordeaux les choses se déroulent moins bien, mais après on réfléchit. On se dit que ça servira et que l'on préfère vivre ça à 19 ans qu’à 30 ans. En quoi j'ai grandi ? Je me suis plus ouvert alors que je suis arrivé timide. J'ai gagné en autonomie, car ici je suis tout seul alors qu'avant j'avais mes proches. J'ai grandi en tant qu'homme et en tant que joueur», a-t-il confié sur les ondes de la radio locale Gold FM.

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