Le Bayern Munich se déchire !

Par Alexis Pereira
2 min.
Carlo Ancelotti @Maxppp

Le Bayern Munich démarre sa campagne européenne ce mardi, contre Anderlecht. Mais l'ambiance est loin d'être au beau fixe en Bavière, où plusieurs petites querelles éclatent...

Une défaite et tout est remis en question. Ainsi va la vie des cadors européens. Le Bayern Munich peut en témoigner. Défait ce week-end sur la pelouse du TSG Hoffenheim (2-0, 3e journée de Bundesliga), le club bavarois, futur adversaire du Paris SG en C1, est entré dans une mini-crise. Robert Lewandowski s'en est ainsi pris à sa direction, regrettant ses investissements estivaux loin d'être comparables à ceux d'autres ambitieux européens comme le Paris SG ou Manchester City.

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Une sortie qui n'a pas plu à Karl-Heinz Rummenigge. « De toute évidence, Robert a été irrité par les transferts de PSG. Il est employé avec nous en tant que joueur et gagne beaucoup d’argent. Je regrette ce qu’il a dit. Qui critique publiquement le club ou ses coéquipiers aura des problèmes avec moi personnellement », lançait-il ce lundi dans les colonnes de Bild.

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Uli Hoeness, lui aussi, est monté au créneau. Mais sa cible n'est pas franchement le buteur polonais. « Le vrai problème ce week-end n'a pas été l'interview de Robert Lewandowski, c'est plutôt le fait que nous avons été très, très faibles dans le jeu contre Hoffenheim et que nous avons perdu », a-t-il lâché à Bild, ramenant le débat sur le terrain sportif et pointant donc du doigt le principal responsable, Carlo Ancelotti. Interrogé en conférence de presse ce lundi, l'Italien a calmé le jeu.

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Hoeness s'agace, Ancelotti en première ligne

«Je n'ai pas parlé à Robert de son interview. Je lui ai parlé des occasions qu'il aura mardi. C'est le plus important. En ce moment, nous ne sommes pas mieux que l'an passé, parce que nous étions vraiment bien, surtout en deuxième partie de saison. Nous pouvons être meilleurs bien sûr, en mettant les nouveaux joueurs à l'aise, car je pense que les nouveaux joueurs ont amélioré la qualité de l'équipe. Nous avons besoin de temps», a confié le coach transalpin.

Passé par l'AC Milan, Chelsea, le Real Madrid ou encore le Paris SG, Carletto sait que le temps est un luxe que les grosses écuries accordent rarement. Pourtant, il persiste. «Nous avons essayé d'acheter de nouveaux joueurs pour améliorer la qualité de l'effectif et je pense qu'après un mois ou deux, les joueurs me feront confiance et nous serons meilleurs que la saison passée», a-t-il assuré. Une prise de position qui le met en première ligne, d'autant que son avenir est déjà sur toutes les lèvres.

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Bild se demande aujourd'hui quel est le plus gros problème du Bayern aujourd'hui : la sortie de Lewandowski et son opinion ou les choix de l'entraîneur ? Plusieurs cas interpellent, du statut de Franck Ribéry à la gestion du cas Thomas Müller, en passant par les hésitations tactiques. L'heure est grave donc du côté du Bayern Munich. Une réaction est attendue ce soir, à l'Allianz Arena, contre Anderlecht (1ère journée de Ligue des Champions).

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