Gabriel Martinelli, le baby Gunner brésilien prêt à enchanter Arsenal

Un baby Gunner de plus. Ce mardi soir, face à Nottingham Forest (5-0), en League Cup, Gabriel Martinelli (18 ans) s'est offert une première titularisation de rêve en pro avec Arsenal. Le jeune Brésilien, arrivé cet été d'Ituano contre un chèque de 8 M€, a signé un doublé contre les protégés de Sabri Lamouchi, avec un deuxième but de toute beauté, d'une frappe en pleine lucarne décochée en dehors de la surface de réparation. Unai Emery n'a pas manqué de saluer la prestation de l'attaquant auriverde en conférence de presse d'après-match.

Why have one goal when you can have two? Watch out, Gabi's about! pic.twitter.com/PrJNgjiGbZ

— Arsenal (@Arsenal) September 25, 2019

«Gabriel était impatient d'avoir une opportunité de nous aider. Il est très humble, il se bat. Je lui ai dit d'être patient, d'attendre sa chance, de continuer à faire ce qu'il faisait. C'est ce qu'il a fait. Il le mérite. On attendait et on le regardait, pour voir comment il pouvait progresser avec nous et son travail ce soir (mercredi) a été parfait. Il a très bien joué durant la préparation, il a bien travaillé à chaque entraînement avec un super état d'esprit», a souligné le manager de l'écurie londonienne, sous le charme des qualités et du culot du Paulista.

Emery conquis

Au départ, le jeune homme, qui avait effectué des essais à Manchester United, à Barcelone et au Real Madrid auparavant, devait intégrer l'effectif des moins de 23 ans. Mais ses performances durant la préparation estivale - un but contre les Colorado Rapids (0-3) aux États-Unis et une entrée en jeu remarquée (un but refusé) face à l'Olympique Lyonnais (1-2) lors de l'Emirates Cup - ont convaincu le coach espagnol de le garder chez les professionnels. Au micro de O Globoesporte, il a reconnu vivre un rêve éveillé. «J'espérais gagner ce rythme, me battre pour une place dans le groupe, participer aux matches», a-t-il glissé avant d'insister.

«Je sais que c'est difficile pour gamin de 18 ans d'arriver dans un si grand club avec de si grands joueurs, mais je trouve que ça se passe bien. Et je travaille dur pour réussir à jouer plus de matches», a-t-il confié, encore sur son nuage après son doublé. «C'est une sensation unique. Je suis toujours sur le banc en Premier League et je savais que j'aurai peut-être ma chance de jouer dans les coupes. Je m'entraîne très dur, avec implication et engagement pour saisir ma chance quand elle arrive, comme aujourd'hui (mardi), et être bon», a-t-il expliqué.

Aubameyang et David Luiz en chaperons

La révélation du dernier championnat de l'état de São Paulo (10 réalisations en 34 matches), qui avoue s'inspirer de Cristiano Ronaldo, a les yeux pleins d'étoiles à l'heure d'évoquer son quotidien dans la capitale anglaise. *«Je suis arrivé au déjeuner mon premier jour, Aubameyang arrive, s'assoie à mes côtés et se met à me parler portugais pour échanger avec moi : "tudo bem ?" Vous voyez, ce sont des gens vraiment sympas, humbles. Je me suis dit : "put** ! Aubameyang, celui que je regardais à la télé, est venu parler avec moi !" C'est un mec qui m'aide beaucoup au club, il essaie d'échanger avec moi», a-t-il glissé.

Grâce à Aubameyang et son compatriote David Luiz, il s'est rapidement fondu dans l'effectif des Canonniers. «Je dois remercier tout le monde. (...) L'arrivée de David Luiz est exceptionnelle pour moi, parce qu'il est brésilien et m'aide à communiquer avec le préparateur physique, pour ce que j'ai à faire. Si j'ai un doute, je lui demande comment on dit. Parfois, je lui demande comment on dit certaines choses pour ne pas avoir à lui demander sans cesse et apprendre aussi, il m'aide beaucoup oui», a-t-il conclu. Déjà comme un poisson dans l'eau, Gabriel Martinelli a bien l'intention de confirmer. Pour ne pas rester qu'un simple baby Gunner de plus.