Dimitri Payet et l'OM touchent le fond

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille Dimitri Payet @Maxppp

L'Olympique de Marseille a subi une nouvelle déconvenue mercredi soir en 8e de finale de Coupe de la Ligue, éliminé par le RC Strasbourg aux tirs au but. Symbole de cette désillusion, Dimitri Payet.

Éliminé de la Ligue Europa, l'Olympique de Marseille a dit adieu mercredi à la Coupe de la Ligue. Les Phocéens ont vu le RC Strasbourg se qualifier sur leur pelouse de l'Orange Vélodrome au bout d'un match nul (1-1) et d'une séance de tirs au but marqué par les échecs d'Adil Rami et Dimitri Payet. Le capitaine olympien a été le symbole d'une écurie marseillaise en manque de réussite. Outre son raté pendant la séance, le Réunionnais avait en effet déjà vu un penalty repoussé par Bingourou Kamara dans le temps réglementaire (68e).

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Avec une moyenne d'1,7/10 dans les colonnes de La Provence, pire note de la soirée à égalité avec Lucas Ocampos dans «un OM en dépression», le meneur de jeu des Ciel-et-Blanc n'échappe pas à la critique. L'international tricolore (38 sélections, 8 réalisations) a souvent sauvé les apparences pour les siens depuis le début de la saison (4 buts et 5 passes décisives en Ligue 1), mais contre les Alsaciens, il est passé à côté. Rudi Garcia ne lui en tient pas rigueur.

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Payet a connu pire...

«D'autres grands joueurs en ont raté avant lui et en rateront. Il en a mis plein dans sa carrière, mais quand on n'est pas en réussite, c'est comme ça», a lancé le coach de l'OM au cours d'une conférence de presse d'après-match «lunaire» d'après Le Phocéen. Le n° 10 marseillais a pris ses responsabilités et s'est présenté face à la presse en zone mixte, tentant de sonner la révolte. «Je ne sais pas si on peut définir ça comme une crise, mais on n'est pas dans une période positive. On subit trop de défaites qui se ressemblent. On est des compétiteurs, ça ne nous plaît pas», a-t-il lancé.

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Pour l'ancien pensionnaire de West Ham, l'OM n'a pas encore touché le fond. «J'ai connu pire depuis que je joue à l'OM, ma première année, avant le départ d'Élie Baup, c'est pour ça que je dis qu'il ne faut pas tout dramatiser non plus. Il ne faut pas non plus avoir peur», a-t-il conclu. Les supporters, qui étaient peu nombreux dans les tribunes de l'enceinte marseillaise (8 200 spectateurs), semblent eux plus inquiets. À Dimitri Payet et l'OM de les rassurer dès ce week-end à Angers (19e journée de L1).

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