Le Brésil pointe du doigt l'arbitrage... et Neymar !

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Brésil Neymar da Silva Santos Junior @Maxppp

Auteur d'un démarrage poussif face à la Suisse (1-1), le Brésil n'a pas vraiment assumé son statut de favori. La presse brésilienne pointe du doigt l'arbitrage de la rencontre, mais note aussi le match décevant de Neymar.

Le coupable est tout trouvé. Et il se nomme Cesar Ramos Palazuelos. Cet arbitre mexicain de 34 ans se retrouve cité dans nombre de papiers écrits par nos confrères brésiliens ce matin, suite au match nul entre le Brésil et la Suisse hier à Rostov (1-1). Effectivement, plus qu’un manque de liant dans le jeu, de changements de rythme dans le secteur offensif, les gazettes brésiliennes pointent du doigt les décisions de l’arbitre mexicain, à savoir le but accordé à Zuber malgré sa poussette sur Miranda et un penalty non sifflé sur une faute, très légère, d’Akanji sur Gabriel Jesus.

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O Globo parle donc des « controverses » de l’arbitrage et les supporters brésiliens n’ont pas loupé l’homme en noir sur les réseaux. Le sélectionneur brésilien a également été tout de suite interrogé sur ce point-là. « Je regrette que votre première question soit sur l'arbitrage, je préférerais parler de performance. Vous me demandez si on aurait dû mettre plus de pression sur l'arbitre et je vous réponds absolument pas. Il y a un système qui est en place, avec l'arbitre et le VAR. Donc ça n'est certainement pas une justification, mais sur leur but, je crois que c'est très clair. Après, pour un penalty sur Gabriel Jesus, c'est de l'interprétation. Mais il n'est pas question de se plaindre. »

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Neymar n'a pas répondu aux attentes

Saluons donc le fair-play de Tite, qui ne veut pas occulter la performance moyenne de son équipe. « Bien sûr, je voulais gagner et je m'attendais à gagner. Je ne suis pas content de ce résultat. Jusqu'à leur but, j'étais content, on bougeait bien. Puis ils sont montés et on ne les a pas bien bloqués. Ensuite, il nous a fallu 10 minutes pour retrouver notre rythme. La finition n'a pas été bonne. C'est le stress, l'anxiété du premier match », a-t-il ainsi poursuivi. Évidemment, au pays, c’est la prestation de Neymar qui a été scrutée. Avec la crainte d’une rechute, alors qu’il n’a pas été épargné par ses adversaires (10 fautes subies, record depuis le Mondial 1998).

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« Neymar a été ciblé par les Suisses, il s’est plaint de douleurs aux pieds », écrit le Folha de São Paulo, qui cite ensuite le médecin brésilien Rodrigo Lasmar. « Pas de soucis médicaux, il sera à 100 % pour le prochain match. Les coups qu’il a reçus ont essentiellement été sur sa cheville, pas sur son pied ». Reste que le numéro 10 a globalement déçu, cherchant la faute systématiquement, ralentissant trop le jeu collectif de son équipe à vouloir déclencher lui-même les accélérations.

« Le numéro 10 a montré une nouvelle coiffure, mais la performance a été inférieure aux attentes. Très ciblé, il n’est pas apparu dans une forme que les supporters attendaient », peut-on lire sur Globo Esporte. En tant que leader offensif, Neymar est forcément regardé à la loupe, mais ses partenaires n’ont pas vraiment brillé non plus. De Marcelo, étrangement imprécis techniquement, à Willian, absent des débats, en passant par Paulinho, les Brésiliens ont bel et bien manqué leurs débuts. La pression monte donc d’un cran avant le rendez-vous face au Costa Rica, prévu vendredi prochain.

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