Eric Cantona charge contre la FFF et en rajoute une couche sur Deschamps !

Par Max Franco Sanchez
2 min.
France @Maxppp

Les dernières déclarations d’Eric Cantona et la désormais célèbre interview de Karim Benzema à Marca ont fait beaucoup parler ces derniers jours. Et l’ancien joueur de Manchester United s’est encore illustré avec une sortie médiatique remarquée, dans un entretien accordé à Libération cette fois.

Décidément, Eric Cantona n’a pas prévu de garder sa langue dans sa poche à l’approche de cet Euro 2016. La semaine dernière déjà, l’ancien joueur de Manchester United chargeait fort contre Didier Deschamps, l’accusant tout bonnement de racisme vis-à-vis des joueurs d’origine maghrébine, citant les exemples de Karim Benzema et d’Hatem Ben Arfa pour appuyer ses propos. « Benzema est un grand joueur, Ben Arfa est un grand joueur. Mais Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. […] Je ne suis pas surpris qu’il ait utilisé la situation de Benzema pour ne pas le prendre. Ben Arfa est peut-être le meilleur joueur en France aujourd’hui, mais il a des origines. Je suis autorisé à m’interroger à propos de ça », confiait-il dans dans un entretien accordé au Guardian. Des déclarations qui ont indigné beaucoup de monde dans le cercle fermé du football français, et suites auxquelles Didier Deschamps a décidé de porter plainte.

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Cette fois, c’est à Libération qu’il a livré de nouveaux propos plutôt durs à l’égard du sélectionneur national : « vous croyez qu’il peut dire autre chose que «j’ai suivi des nécessités sportives, etc.» ? J’ai quand même le droit de me poser des questions. Tenez, il paraît qu’il va m’attaquer en justice. C’est bien la première fois qu’il passera d’une position défensive à une position offensive, il verra si c’est si facile… ». L’ancienne gloire du foot tricolore, qui s’est rangé du côté de Karim Benzema et dont il a souligné le « courage » lorsqu’il a été interrogé sur le cas du numéro 9 du Real Madrid, a aussi descendu en flammes la Fédération Française de Football, qui avait préalablement condamné ses propos.

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« Ils se sont servis de moi pour effacer l’ardoise et cette ardoise, c’est l’affaire des quotas. Ça leur permet d’éloigner ce souvenir dans l’esprit des gens. Des joueurs d’origine maghrébine, il y en a, là on parle terrain, c’est le plus souvent objectif. En dehors, en revanche, c’est subjectif : les dirigeants d’origine maghrébine ou d’Afrique noire, ils sont où ? Et les entraîneurs de Ligue 1 d’origine maghrébine ? Alors que ce sont eux qui forment les gamins ! Ils sont assez forts et compétents pour s’occuper des jeunes joueurs, et ils ne le sont plus quand ces mêmes joueurs passent professionnels ? », s’est interrogé le natif de Marseille, visiblement prêt à partir en guerre contre la plus haute instance du football français. De quoi envenimer encore plus une situation et un climat déjà bien tendus autour de la sélection tricolore, et ce à seulement quelques jours du début de la compétition…

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