Dans les colonnes de France Football, Cristiano Ronaldo est revenu sur le sacre du Portugal en finale de l'Euro 2016 contre la France (0-1, a. p.). Morceaux choisis.
L'année 2016 a été faste pour Cristiano Ronaldo (31 ans). L'attaquant a d'abord remporté la Ligue des Champions avec le Real Madrid avant de gagner l'Euro avec le Portugal. Un premier titre majeur pour la Seleção sur lequel la star lusitanienne est longuement revenue dans un entretien accordé à France Football. Il s'est notamment attardé sur la finale remportée contre la France (0-1, a. p.). «On savait qu'on avait un gros avantage : on n'était pas les favoris ! Les Français pensaient qu'ils allaient gagner facilement... En tout cas, c'est l'impression qu'on a eue. La France était contrainte de remporter cet Euro chez elle, pas nous», a-t-il indiqué avant de poursuivre.
«Ce jour-là, j'étais tranquille et plein d'espoirs aussi grâce à notre sélectionneur, Fernando Santos. Lui avait une telle foi que nous ne pouvions que le suivre. J'écoutais ses causeries et j'étais confiant. Après les mots de Fernando ce soir-là, j'étais convaincu que la France attaquerait cinquante fois et que nous allions surtout devoir défendre, mais aussi qu'une opportunité se présenterait une ou deux fois et que nous marquerions», a-t-il raconté. Une confiance aveugle en un entraîneur qu'il avait déjà connu, lors de ses jeunes années, au Sporting CP.
Les Français arrogants ?
Mais cette confiance en l'expérimenté coach n'est pas la seule explication au sacre portugais selon CR7 (136 sélections, 68 réalisations). Un autre détail et non des moindres a eu son importance selon le joueur-phare du Real Madrid : le comportement des Bleus de Didier Deschamps. Selon le natif de Funchal, les joueurs de l'équipe de France auraient été trop sûrs d'eux, au point d'apparaître très souriants et détendus dès l'échauffement. Une attitude qui a étonné et servi les partenaires du triple Ballon d'Or avant de rentrer dans leur match.
Sorti prématurément sur une blessure au genou, le Merengue, élu joueur UEFA de l'année 2016, a regardé la deuxième période dans les vestiaires du Stade de France avant de faire son retour sur le banc pour la prolongation. Il raconte. «J'ai vraiment pété un câble, dans le bon sens du terme, en me mettant à encourager mes coéquipiers de tout près, à les conseiller. Comme si j'étais l'entraîneur adjoint. (...) Je pense que j'ai servi à quelque chose. (...) J'en suis certain : pas à 100%, mais à 200%», a-t-il conclu. Pour le plus grand bonheur des supporters portugais... n'en déplaise à Antoine Griezmann...
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