OL : Bruno Genesio avoue ses plus grands regrets

Cette saison, l’Olympique Lyonnais avait misé sur Sylvinho. Mais le Brésilien n’a pas fait l’affaire et a été remplacé par Rudi Garcia. La succession de Bruno Genesio n’a donc pas été évidente pour les pensionnaires du Groupama Stadium. Libre à l’issue de son contrat, l’ancien entraîneur des Gones est parti en Chine pour coacher le Beijing Guoan. Invité sur OLTV hier, Genesio en a profité pour évoquer son actualité mais aussi ses souvenirs à l’OL, son club de cœur. Il est notamment revenu sur son départ. « Je n’ai pas le sentiment de ne pas avoir fini le boulot. On a pris la décision qu’il fallait avec le président. Je pense avoir terminé le travail. Tout n’a pas été parfait mais on a obtenu avec tous ceux qui ont travaillé à mes côtés des résultats corrects. Je suis parti à la fin de mon contrat et avec l’équipe directement qualifiée pour la Champions League. »

Puis il a avoué avoir des regrets. « Le match aller à l’Ajax en Europa League. C’est le plus gros de mes regrets. On a eu un gros coup dur avec la blessure d’Alex Lacazette. Positionner Nabil Fekir en pointe n’a pas été une réussite. Je ne me suis pas senti très bon dans la préparation du match. Le deuxième est le match contre Rennes en Coupe de France. Je savais que le climat serait particulier et je me suis laissé déborder par les émotions. Je n’ai pas réussi à bien préparer mes joueurs à cela. » Enfin, il est revenu sur l’un de ses moments les plus marquants lors du derby avec le but et la célébration de Nabil Fekir. « C’est un souvenir extraordinaire ce match. Gagner un derby avec un record de buts est extraordinaire. En direct, je trouvais ça un petit peu déplacé. Ce qui m’a le plus gêné, je me suis tout de suite dit que le match allait être arrêté et qu’on aurait pu mettre un ou deux buts encore. Avec le recul, cette image reste dans ma tête. C’est un très très bon souvenir. Cela me restera jusqu’à la fin. Ce geste pouvait passer pour un chambrage mais ça ne l’était pas. C’est indescriptible ce qu’il a ressenti avec ce cinquième but. Nabil Fekir n’est pas le genre de joueurs à chambrer. »