Info FM, Thuram-Ulien : « En France, on a une mauvaise perception du championnat belge »

Le championnat belge, nouvelle terre d'accueil privilégiée par les footballeurs français. Cette intersaison, nombreux ont été les éléments tricolores à tenter l'aventure en Jupiler League. Joris Delle, Harry Novillo, Neeskens Kebano, Sloan Privat ou bien encore Yohann Thuram-Ulien ont ainsi tous fait ce choix. Contacté par nos soins, ce dernier défend d'ailleurs ce championnat souvent sous-coté dans l'Hexagone :

« J'ai connu Sloan un peu par le passé. Çà fait plaisir, quand on va se rencontrer on gardera le contact. Ça prouve que le championnat belge n'est pas si mauvais que ça ! En France, on a une mauvaise perception du championnat belge, ce qui est dommage, car la ferveur autour de ce championnat est énorme. Au niveau de la médiatisation, c'est peut-être inférieur, mais j’invite les gens à venir voir par eux-mêmes, car c'est vraiment un bon championnat ».

Et si le gardien de but passé par Troyes ne regrette pas son choix, difficile toutefois pour lui de se faire un avis définitif sur ce championnat : « Sincèrement, je ne peux pas vraiment dresser de bilan, c'est un peu tôt, mais mon adaptation se passe bien. Maintenant, il faut que je mette les bouchées doubles pour jouer le plus possible. Il n'y a pas de grandes différences avec la France, même s'il y a une culture du football qui elle est différente ». En tout cas, après avoir joué le maintien à Troyes, le dernier rempart se lance à l'assaut des premières places de la Jupiler League, pour son plus grand plaisir :

« Je suis venu pour ça, pour avoir d'autres challenges, connaitre autre chose au niveau de la compétition. En tant que footballeur, j'aime relever ces challenges, à moi de m'en donner les moyens. J'ai été blessé à mon arrivée, ça a ralenti mon intégration, mais je veux travailler sans brûler les étapes pour prendre le train là où je l'avais laissé. Depuis que je suis à Monaco, je m'entraîne toujours comme si j'étais le numéro un, ça n'a jamais changé ». Reste à savoir si cela lui réussira.