Ancelotti dévoile les raisons des échecs répétés du Real Madrid

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Real Madrid CF Carlo Ancelotti @Maxppp

Défait ce soir par l’Atlético dans son antre du Bernabéu, le Real voit déjà ses principaux concurrents pour le titre en Liga s’éloigner. Mais plus que le bilan comptable, c’est une nouvelle fois le contenu, qui a de quoi inquiéter. Carlo Ancelotti a appelé au calme au sortir de la rencontre.

Il y en a pour qui la trêve internationale a servi à recharger les batteries pour mieux repartir. Et puis, il y a ceux pour qui les maux restent se répètent. C’est le cas du Real Madrid. Balayés par la Real Sociedad il y a quinze jours (2-4), les Merengues ont enchaîné sur un nouveau revers face à l’Atlético (1-2). Un revers pesant, parce qu’il s’agissait là d’un rival historique, d’un rival pour le titre. Et parce que l’hypothèse du simple accroc ne tient plus. Carlo Ancelotti cristallisera sans nul doute les critiques, pour son choix de reconduire le onze aligné à Anoeta, ce onze dénué de muscles au milieu de terrain, où officiaient ce soir encore les Modric, Kroos et James Rodriguez. Pour autant, Carletto ne croit pas en la faillite de son système de jeu.

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Lorsqu’on lui a soumis le débat au sortir de la rencontre, le technicien italien a préféré pointé un autre élément pour expliquer la défaite. « Ce n’est pas un problème de système de jeu, c’est un problème d’intensité, a-t-il assuré d’emblée. Nous devons faire une analyse de ce coup de mou en deuxième période et essayer de régler ça rapidement. La première période a été bonne, comme à Anoeta, la seconde non. Nous n'avons pas réussi à reproduire après la pause ce que nous avions fait en première période, il y a eu une baisse d'intensité, d’agressivité. Or, contre l'Atlético, il faut jouer avec intensité. » Faillite des hommes plus que du système, impossible de donner tort à l’entraîneur alors que les nouvelles recrues ont failli à la tâche, et que devant, les Bale et Benzema ont notamment déçu.

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« Nous payons chaque petite erreur que nous faisons mais c'est le football. Nous devons changer ça parce qu'il y a un match très important contre Bâle en Ligue des Champions ce mardi et nous devons réagir », a poursuivi Ancelotti, qui à la question de savoir s’il était préoccupé, a acquiescé. « Je suis préoccupé, il est clair que notre début de saison n'est pas bon, mais par chance, c'est juste notre début de saison. Nous avons eu le même problème l'an dernier et nous allons régler ça tranquillement. » Tranquillement, rien n’est moins sûr. Le coach italien risque fort de sentir la pression médiatique inhérente à cette nouvelle désillusion, et au classement énigmatique de son Real, aujourd’hui 11e de Liga à 6 points du leader barcelonais. Si Ancelotti se refuse à le dire, il y a bien urgence au Real Madrid…

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