Bartomeu évoque les dossiers brûlants de l'actualité du Barça

Par Alexis Pereira
4 min.
Barcelone Luis Enrique Martínez García @Maxppp

Au micro de Catalunya Ràdio, le président du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu a enfilé le costume de pompier de service pour faire redescendre la pression autour du club blaugrana.

Partira, partira pas ? Cette question, longtemps impensable au sujet de l'avenir de Lionel Messi (27 ans), est sur toutes les lèves en Catalogne depuis quelques jours. Alors, pour calmer le jeu une bonne fois pour toutes, le président du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu s'est invité sur les ondes de Catalunya Ràdio. «Je suis en contact avec Messi et il est heureux, très ambitieux et a envie de gagner des titres. Il produit beaucoup d'efforts. Il n'y aura plus jamais de joueurs comme lui. Il m'a dit qu'il voulait terminer sa carrière au Barça et son engagement est total. Il n'y a aucun débat sur son avenir, il a déjà dit qu'il souhaitait rester et il est sous contrat ici. De plus, ici, il est entouré de grands joueurs qui peuvent l'aider à gagner», a-t-il lâché, sûr de lui, balayant l'idée d'un conflit entre le coach Luis Enrique et la Pulga. «Ce débat est clos puisqu'il n'existe pas».

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Ce dossier réglé, l'homme fort du club catalan a ensuite évoqué la recherche du directeur sportif, se refusant à commenter les rumeurs annonçant le retour d'un ancien de la maison José Mari Bakero. «La situation est passagère. (...) Nous avons parlé avec quelques personnes pour le poste, mais nous ne voulons pas en dire plus. Nous ne voulons nous précipiter puisque, si rien ne change, nous ne pourrons pas recruter cet été», a-t-il expliqué. Cette interdiction de recrutement, voulue par la FIFA pour transferts irréguliers de mineurs, le dirigeant blaugrana l'a encore en travers de la gorge. «Nous avons été sanctionnés de manière démesurée et injuste. Nous avons déjà changé le système de recrutement des joueurs. La FIFA s'est montrée nerveuse ces derniers jours car la LFP s'est rangée de notre côté, car je n'ai pas été au gala du Ballon d'Or. L'application de la sanction a été, selon moi, démesurée. Nous avons été traités injustement par la FIFA, alors que nous l'aidons depuis 100 ans», a-t-il lâché.

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Un dernier espoir pour réduire la sanction de la FIFA ?

Il pense encore pouvoir convaincre l'instance dirigeante du football mondial d'alléger la sanction, et ce, malgré la confirmation récente du Tribunal Arbitral du Sport. «Nous sommes ouverts au dialogue avec Blatter quand il le voudra. (...) La balle est dans son camp, à lui de jouer», a-t-il glissé, plaidant la méconnaissance plutôt que la fraude. «Nous pensions être dans notre bon droit. Nous avons appris que nous enfreignions les règles en avril 2014 à l'annonce de la sanction. La plupart des responsables ne sont déjà plus au club», a-t-il assuré, comme preuve de bonne foi. En attendant, le Barça doit faire sans recrues. «Je suis là pour gérer le club et je veux faire de mon mieux pour le Barça. Je veux voir ce qu'il se passera en fin de saison», a-t-il indiqué, plutôt optimiste, avant de laisser la porte ouverte à la prolongation de contrat de Daniel Alves. «Ce qui nous intéresse, c'est qu'il joue et apporte ce qu'il sait faire à l'équipe. Le reste, ça viendra. Nous n'expliquons jamais les négociations contractuelles. Si nous prolongeons, cela se fera de manière discrète, comme toujours. Nous voulons être respectueux», a-t-il assuré.

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L'ancien partenaire de Sandro Rosell a ensuite évoqué la tenue des prochaines élections, un tournant dans l'histoire à venir de la formation culé. «Si je n'avais pensé qu'à moi, je n'aurais pas convoqué d'élections en fin de saison. J'aime que les mandats soient remplis parce que cela donne l'image d'un club sérieux, mais la tension était telle que j'ai dû faire cela pour la faire redescendre. C'est ma décision. On m'a remercié car cela a aidé l'équipe. En fin de saison, il y aura des élections. Nous ne voulons pas qu'elles perturbent l'équipe. Il est important de clôturer l'exercice économique, mais ce qui dictera notre conduite, ce sera la compétition. Laporta m'a insulté à ce même micro et ce n'est pas la bonne démarche. Nous voulons que tout se passe en bonne intelligence et fuir la polémique. Nous ne sommes pas en campagne, nous sommes à la mi-saison et il est encore tôt pour penser aux possibles candidatures. Nous menons de nombreux projets en silence et je concentre mon attention sur cela en ce moment», a-t-il conclu. Droit dans ses bottes, Josep Bartomeu maîtrise et gère la pression. En patron.

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