Di Maria, Alonso, Falcao : Florentino Pérez livre ses vérités sur les dossiers chauds du mercato

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Real Madrid CF Ángel Fabián Di María Hernández @Maxppp

Interrogé en conférence de presse par les médias espagnols, le président du Real Madrid a éclairci certains points concernant l'actualité du mercato merengue.

Cet été, encore une fois, le Real Madrid s'est distingué durant le mercato. Et si la somme investie sur James Rodriguez (80 M€, ndlr) a fait jaser, la vente d'Angel Di Maria a également fait beaucoup parler. Certes, la Casa Blanca a récolté 75 M€ dans l'affaire, mais le départ de Fideo aurait pu être évité si l'on en croit plusieurs versions. Notamment celle du joueur lui-même qui, une fois transféré à Manchester United, a publiquement reproché aux dirigeants merengues de ne pas avoir voulu lui offrir un meilleur contrat. En clair, le Real Madrid n'aurait proposé qu'un salaire annuel de 6 M€ au vice-champion du monde. Une version qu'a contestée Florentino Pérez en conférence de presse.

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« Di Maria et tous ceux qui sont partis ont toute notre affection, notre admiration et notre respect. Un joueur qui est sous contrat s’en va parce qu’il le souhaite. Di Maria avait des prétentions salariales qui me paraissaient justes, mais que nous ne pouvions satisfaire. Nous lui avons fait la meilleure offre possible et il ne l’a pas acceptée. À l’exception de Cristiano Ronaldo, Di Maria aurait été le joueur qui aurait eu le plus gros salaire du Real Madrid. Mais il n’a pas voulu. C’est une décision personnelle, et pas autre chose. Si nous avions accédé à sa requête, nous aurions mis la stabilité du club en péril. Face à ce problème, nous avons donc engagé James Rodriguez. » Si l'on en croit le patron des Merengues, Di Maria aurait donc pu toucher plus que Gareth Bale, deuxième plus gros salaire madrilène (7 M€).

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Ancelotti ne voulait pas de Falcao

L'autre départ qui a fait couler beaucoup d'encre est celui de Xabi Alonso. Parti au Bayern Munich un peu à la surprise générale, le champion du monde 2010 a laissé Carlo Ancelotti sans son métronome habituel. Mais dans ce cas précis, il s'agit d'un accord pour services rendus. « J’ai une très bonne relation avec Xabi Alonso. Il est venu nous dire qu’il voulait partir. Il a estimé que cette solution était la meilleure pour lui et le club. Notre relation est excellente et nous avons accepté sa demande. Son poste est bien couvert avec Kroos et Illarramendi. »

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Enfin, à l'heure où Radamel Falcao faisait le buzz lors du dernier jour du mercato, Pérez explique pourquoi, malgré des rumeurs insistantes, le Real Madrid n'a pas souhaité l'engager, au profit du Mexicain Javier Hernandez (prêté par MU). « Nous avons étudié l’arrivée de Falcao, mais dans ce club il faut respecter une équation économico-sportive que nous a enseignée Bernabeu (l’ancien président du Real Madrid) et nous avons décidé de ne pas donner suite à ce dossier. L’opinion de l’entraîneur a également compté. » À bon entendeur.

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