Présent en conférence de presse ce mardi après-midi, le coach du Real Madrid Zinedine Zidane est revenu sur le mercato. Le coach merengue a reconnu, à demi-mot, une possible erreur de jugement.
On peut avoir remporté la Ligue des Champions, la Supercoupe d'Europe et la Supercoupe d'Espagne en l'espace de quelques semaines et se retrouver sous le feu des critiques après deux matches nuls consécutifs. Zinedine Zidane le sait. Son poste d'entraîneur du Real Madrid l'expose aux critiques. La dernière en date concerne le manque de profondeur de banc dans son secteur offensif. Interrogé en conférence de presse ce mardi, le coach merengue ne s'est pas caché.
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«Au final, c'est vrai que, quand tu regardes les joueurs qu'on avait comme Morata et Mariano, et qu'aujourd'hui, il n'y a plus que Borja Mayoral, tu peux penser qu'il manque un n° 9 peut-être, mais on n'a pas pu en recruter un», a-t-il d'abord reconnu, relayé par Marca, avant de poursuivre. «J'aurais aimé que Morata reste, mais il voulait jouer davantage et partir», a-t-il expliqué, en toute franchise, alors que As plaçait dans son édition du jour le buteur du RB Leipzig Timo Werner (21 ans) dans l'orbite madrilène.
ZZ croit beaucoup en Mayoral
ZZ assume donc ne pas avoir su trouver un nouvel attaquant répondant à ses critères cet été. Intéressée par Kylian Mbappé (18 ans), la Casa Blanca n'a finalement pas voulu faire de folies pour ne pas déstabiliser son vestiaire, quitte à finir le marché des transferts sans renfort dans cette position alors que Morata et Mariano sont partis et affichent une belle forme dans leurs nouveaux clubs respectifs, l'Olympique Lyonnais et Chelsea.
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Pour autant, l'ancien n° 10 des Bleus fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il est d'ailleurs persuadé qu'un élément de son groupe peut se révéler cette saison et combler ce manque offensif. «On n'a pas pu trouver un autre attaquant, mais je crois beaucoup en Mayoral, il a faim», a-t-il lancé avant de conclure. «Nous avons aussi Gareth qui, même s'il joue sur l'aile, est à l'aise face au but... Nous allons compenser avec tous les joueurs que nous avons». Imperméable à la pression, Zinedine Zidane sait que le vent peut très vite tourner.
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