Bordeaux : c'est grave docteur ?

Par Khaled Karouri
2 min.
FC Girondins de Bordeaux Francis Gillot @Maxppp

Plutôt bons dans le jeu lors des 45 premières minutes, les Girondins de Bordeaux ont ensuite pris l'eau à Dijon (défaite 2-0). Une contre-performance qui plonge à nouveau les pensionnaires du Stade Jacques Chaban-Delmas dans le doute.

Un sursaut d'orgueil sans véritable lendemain, voilà comment pourrait-on résumer les dernières sorties des Girondins de Bordeaux. Ayant pris quatre points en l'espace de deux matches après avoir disposé d'Ajaccio et après avoir obtenu un nul contre le PSG, le club au scapulaire a finalement rechuté ce samedi sur la pelouse de Dijon (2-0, 14ème journée du championnat de France de Ligue 1). Auteur d'une belle première mi-temps, la bande à Cédric Carrasso a ensuite perdu le fil du match, s'inclinant par deux fois après l'heure de jeu. Un revers amer, qui plonge les hommes du Haillan dans le doute. Alors, faut-il s'inquiéter d'une telle défaite ?

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Dans les colonnes de Sud Ouest, Francis Gillot se montre dépité : « Vous (NDLR : la presse) parliez d'équipe type, moi j'étais beaucoup moins catégorique… Il n'y en a pas. Il y a eu des rappels à l'ordre cette semaine à l'entraînement, quelque part, on a ce qu'on mérite dans la vie. Je ne suis pas forcément étonné de ce qui nous arrive. (...) Lorsque les internationaux s'en vont et que l'on se retrouve à dix à travailler pendant quinze jours, ce n'est pas la meilleure façon de préparer un match. On a vu certains joueurs évoluer bien en dessous de leur valeur. La dynamique a été coupée par le fait que l'on n'a pas pu s'entraîner ensemble. On avait perdu notre jeu, notre cohésion. On avait moins d'automatismes, cela s'est ressenti. Dans notre situation, on n'a pas besoin de cela… On a tellement besoin de cohésion et d'automatismes que quand on n'a les joueurs que quinze jours pour travailler, ce n'est pas évident ».

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Accusant le coup, l'entraîneur bordelais n'en finit plus de déchanter sortie après sortie. Les joueurs ont-ils véritablement conscience des maux aquitains ? Interrogé par L’Équipe, Marc Planus ne cache pas son inquiétude : « Cette défaite nous remet dans le rouge et dans le dur. C'est un problème global. Il suffit d'un grain de sable pour enrayer la mécanique. On aurait pu repartir avec un match solide, on repart avec une désillusion ». Bon une mi-temps, Bordeaux a donc fini par chuter à Dijon. Le résultat est implacable et enfonce le champion de France 2009 à la quinzième place du classement ce dimanche matin. Seulement deux petits points séparent les Girondins de la zone de relégation...

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