Entretien avec... Emiliano Sala : « Heureux de savoir que le président Triaud compte sur moi »

Foot Mercato : Pouvez-vous nous raconter votre parcours ? Comment vous êtes-vous retrouvé à Bordeaux ?

Emiliano Sala : À l'âge de 15 ans, je suis parti de chez moi en Argentine pour rejoindre la filiale des Girondins de Bordeaux au «Projecto Crecer». Ensuite, je suis allé en France pour y faire des essais et à l'âge de 19 ans j'ai signé mon premier contrat professionnel avec les Girondins. Puis, j'ai commencé à m'entraîner avec la réserve avant de passer en équipe première. J'ai disputé un match de Coupe de France face à Lyon avant d'être prêté à Orléans, en National.

FM : Comment vivez-vous votre première saison en Ligue 2 ?

ES : Je suis très content au niveau personnel, mais aussi au niveau du club car l'on réalise une très belle saison. Je fais un bon parcours depuis que je suis arrivé en France, depuis trois ans. J'ai beaucoup progressé au niveau personnel, je suis très content de moi. Je veux continuer à progresser. J'essaie de toujours me corriger à l'entraînement, de continuer à apprendre de petits "trucs" pour l'avenir.

FM : Quelles sont vos principales caractéristiques sur le terrain ?

ES : Je suis un attaquant combattif, j'aime courir. Je me donne à fond à chaque match pour l'équipe. J'ai besoin de ça, d'être tout le temps en mouvement et de faire des appels. Je dirais que je suis un attaquant combattif.

FM : On vous surnomme «Salagol», en référence à Batistuta, d'où vient ce surnom ?

ES : Je regardais beaucoup Batistuta quand j'étais jeune, j'aime bien Tévez aussi au niveau de sa combattivité. C'est le genre de joueurs que je regarde beaucoup. On a commencé à m’appeler Salagol en référence à Batistuta car il est mon idole. C'est venu comme ça, depuis que je suis arrivé en France mes partenaires m'appellent comme ça.

FM : 19 buts en National, 19 buts cette saison, combien de buts pensez-vous pouvoir marquer en Ligue 1 l'an prochain ?

ES : Je ne sais pas trop encore de quoi la saison prochaine sera faite. Je me concentre à fond sur Niort pour l'instant car il ne reste que quatre matches, et si nous les remportons on peut jouer quelque chose en fin de saison. Je ne pense pas beaucoup à la saison prochaine, il faut voir. Si j'ai la confiance du coach et la possibilité de jouer, on va essayer de faire le maximum. Pour l'instant, je ne pense pas à la saison prochaine.

FM : Jean-Louis Triaud a pourtant avoué vous surveiller de près cette saison. Gardez-vous des contacts avec les dirigeants bordelais ?

ES : Ça me fait plaisir de savoir que le président compte sur moi. On va parler à la fin de la saison, faire le bilan. Il reste quatre matches, je veux continuer à marquer et finir au mieux la saison. Il faut finir le mieux possible, pour moi et pour l'équipe. Je dois rentrer à Bordeaux et on verra pour l'avenir. Avec Bordeaux, on n'a pas encore parlé donc je suis à fond sur la fin de saison avec Niort. Après on aura le temps de parler de l'avenir.

FM : En cas de retour à Bordeaux, vous retrouveriez votre ami et compatriote Valentin Vada (18 ans). Jouer ensemble est-il un objectif pour vous ?

ES : C'est un très bon pote à moi. On vient tous les deux de la même école en Argentine (la filiale de Bordeaux, NDLR). On est arrivé en même temps ici. Il a eu des problèmes de papier donc il a dû rester un moment sans jouer, mais maintenant ça fait un an et demi qu'il joue avec la réserve. Je monte à Bordeaux de temps en temps pour le voir jouer. J'aimerais jouer avec lui, oui. Je connais ses qualités. Son vrai poste est derrière les attaquants et il pourrait me mettre des bons ballons.