Le président du club marseillais s'est longuement exprimé sur l'actualité de l'OM sur le plateau du Phocéen. Ce dernier en a profité pour effectuer un point sur l'enquête de l'UEFA via son fair-play financier. Le dirigeant olympien se veut résolument optimiste sur ce dossier.
Jacques-Henri Eyraud ne s'attendait pas forcément à être rattrapé par la patrouille quand il a endossé le costume de président de l'Olympique de Marseille. Mais l'UEFA via le fair-play financier en a décidé autrement. Et qu'importe si l'OM s'appuie sur un nouvel actionnaire depuis octobre 2016. Un contexte qui aurait pu bénéficier d'une certaine mansuétude de la part de l'ICFC comme le précise le nouveau chapitre du règlement du FPF.
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Ce dernier laisse plus de marge aux clubs qui accueillent un nouvel actionnaire majoritaire. Mais le club phocéen n'a pas souhaité bénéficier de ce traitement de faveur. En prenant une telle décision, le président Eyraud et ses collaborateurs ne sont pas passés entre les mailles du filet. En effet, sur ces trois dernières années, l'OM a dépassé le seuil des 30 millions d'euros de déficit fixé par l'instance européenne. Le non-respect de cet ajustement économique a donc provoqué des discussions entre les experts de l'ICFC et les hautes sphères marseillaises.
L'OM avait besoin d'investissements importants
Objectif pour les deux parties : définir des sanctions visant à rappeler à l'état-major marseillais ses obligations envers le FPF. Invité ce mercredi sur le plateau du Phocéen, Jacques Henri-Eyraud a abordé ce dossier brûlant. Ce dernier s'est voulu extrêmement rassurant pour la suite des opérations. « Le FPF est un processus dans lequel on est engagé, par rapport aux trois dernières saisons. Le déficit de l'OM a dépassé les 30 millions requis par l'UEFA. On doit présenter au FPF ce qui est notre plan stratégique. Ce n'est pas ce qui va se passer la saison prochaine. C'est bien partager notre vision, où on veut amener ce club, où on veut se situer en 2021, » a d'abord expliqué le président de l'OM.
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Celui-ci a également précisé qu'il avait sensibilisé l'UEFA sur la nécessité d'investir au moment de l'arrivée du nouvel actionnaire. « Les gens qui sont chargés du FPF ont compris nos motivations, la situation du club au moment de notre arrivée avec dix joueurs qui étaient partis, et de reprendre le chemin de l'investissement (plus de 100 millions d'euros dépensés). À l'échelle française, c'est important. Il va falloir continuer de manière réfléchie à investir. Les discussions avec le FPF ont été constructives, » décrypte ainsi Jacques-Henri Eyraud. Reste à savoir si cette plaidoirie aura suffisamment convaincu les experts de l'ICFC au moment de trancher sur les potentielles sanctions encourues par l'OM...
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