Fair-play financier : le PSG s'impatiente !

Par Constant Wicherek
2 min.
Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc lors de la rencontre entre le PSG et Anderlecht en Ligue des @Maxppp

Passé jeudi en audition pour le fair-play financier, le Paris Saint-Germain aimerait connaître son sort mais les experts tardent.

L'histoire entre l'Union européenne des associations de football (UEFA), son fair-play financier et le Paris Saint-Germain est loin d'être terminée. En effet, les Parisiens doivent encore s'expliquer sur leur fastueux été. Lors du dernier marché estival, le PSG a dégainé le chéquier tout d'abord pour s'offrir Neymar (paiement de sa clause de 222 millions d'euros au FC Barcelone) puis ensuite ajouter la nouvelle pépite française : Kylian Mbappé (Monaco), via un prêt avec option d'achat.

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Alors, certains clubs ont demandé à l'UEFA d'ouvrir une enquête pour non-respect du fair-play financier, ce que l'instance européenne a fait. Ce jeudi, les dirigeants du Paris Saint-Germain avaient rendez-vous à Nyon (Suisse) pour s'expliquer devant les enquêteurs de l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) chargé de regarder le dossier d'un peu plus près. Et si pour l'AC Milan les nouvelles ne sont pas bonnes, rien n'a vraiment filtré pour le club français.

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Le PSG veut que les experts accélèrent

Ainsi, les dirigeants du PSG ont répété lors de la réunion à Nyon jeudi dernier qu'ils aimeraient que l'enquête soit clôturée dans les plus brefs délais sauf que ce n'est pas de cette oreille que l'entendent les experts du FPF selon le Journal du Dimanche. Les dirigeants franciliens auraient fait bonne impression, mais tout ne serait pas limpide, notamment le réel poids du Qatar sur les contrats liés au sponsoring et qui rapportent beaucoup au Paris Saint-Germain.

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De plus, les enquêteurs chargés de ce dossier sont dans une position pour le moins délicate puisque la crédibilité du fair-play financier est en jeu sur ce dossier ainsi que le timing. En effet, le PSG n'est pas dans les clous du système s'il dépense plus que ce qu'il gagne, mais il a tout à fait le droit d'attirer des investisseurs si ceux-ci ne sont pas directement liés au Qatar qui a la propriété du club. La fin est proche, mais pas aussi proche que souhaiterait le PSG.

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