LOSC : Gérard Lopez contre-attaque !

Par Constant Wicherek
4 min.
Lille @Maxppp

En grandes difficultés sportives et financières, le LOSC risque sa peau dans l’élite. Ce mardi, Gérard Lopez, l’actionnaire principal des Dogues, a choisi de s’exprimer sur les ondes de RMC Sport.

Rien ne va à Lille. Ce samedi, les joueurs de Christophe Galtier ont pris une véritable volée au Stade Orange Vélodrome contre l’Olympique de Marseille (1-5). Au-delà du score, c’est le contenu qui a été le plus choquant puisque personne n’a pu observer une révolte et surtout, il n’existe absolument aucune cohésion d’équipe. Ainsi, il n’est pas étonnant de voir les Lillois 18e à égalité de points avec le barragiste (Troyes) à seulement quatre journées de la fin de cette édition 2017-2018 de Ligue 1.

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Mais ce n’est pas seulement cela le problème à Lille. En effet, le volet financier est aussi une source d’inquiétude pour les supporters des Dogues. Interdits de recrutement lors de la dernière fenêtre hivernale et même rétrogradés administrativement en Ligue 2 par la direction nationale de contrôle de budget (DNCG), les Nordistes peuvent vraiment redouter la fin de saison - qui s’annonce longue. C’est dans cette situation que l’actionnaire principal des Dogues a choisi de s’exprimer ce mardi.

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« J’espère, tant que comptablement on pourra le faire j’y croirai, on vit une situation hallucinante en termes d’événements catastrophiques, je serai le dernier à y croire. Il reste quatre matches à jouer. Le fait de ne pas gagner depuis janvier, parfois la performance, parfois les erreurs, parfois un tout petit peu d’arbitrage, mais c’est annexe, nous desservent. Je continue à garder espoir qu’on va se réveiller et qu’on va mettre les pièces les unes sur les autres pour pouvoir avancer. De l’intérieur, j’ai échangé avec une série de joueurs, avec certains plus expérimentés et le paradoxe avec ce que j’entends et en partie ce que je peux voir, c’est qu’ils sont concernés, c’est le terme le plus approprié. Parfois ils n’ont pas de réponse avant même que la question soit posée. À n’importe quel moment ils sont convaincus qu’il peut se passer un truc dont ils seront coupables et ils ne jouent jamais libérés. Guingamp c’est le symbole, dès qu’on commence à avoir des résultats ils se demandent quoi faire et ne pas quoi faire… Vous sentez des gars qui sont concernés par la situation quand on leur parle un à un », a commencé par expliquer Gérard Lopez sur les ondes de RMC Sport.

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« Aujourd’hui on a un plan au cas où on devrait descendre »

Dans la foulée, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois a nié certaines informations sorties dans la presse notamment sur les retards avant d’arriver au point qui intéresse le plus les supporters : le volet financier. « Aujourd’hui on a un plan au cas où on devrait descendre. Même si on espère encore rester en Ligue 1, il n’y aura pas de dépôt de bilan si on va en Ligue 2. Sur la DNCG ce n’est pas à moi de m’exprimer. On a discuté de certaines choses, si on avait pu recruter certains joueurs d’expérience, on n’en serait pas là non plus. C’est vrai qu’on ne veut pas descendre. Si on descend, on va ajuster. Est ce qu’il peut vivre deux trois-quatre ans en Ligue 2 ? Non. C’est un club qui peut descendre ? Oui. Est-ce que c’est un club qui veut descendre ? Non. Je serai là l’année prochaine, même en Ligue 2. Clairement, il y a une communication qui a été faite, je ne pense pas par la DNCG, mais si les infos sortent, ce n’est pas anodin. Il y a six ou sept clubs qui ont reçu des remontrances et on n’en parle pas. Depuis le début on est un peu à la mode, je n’ai pas à sauter sur toutes les infos. Le point le plus important c’est que je bosse pour que ça marche, mais ce n’est pas anodin que certaines infos sortent. Il y a une erreur dans certaines choses qui sont sorties, les chiffres énoncés sont complètement faux. Le club a été acheté point barre. L’investissement dans les joueurs a été fait an 30% en fonds propres et 70% en externe. Ça ne correspond pas du tout à ce que j’ai pu lire comme quoi tout a été financé par la dette », a-t-il ainsi ajouté de manière suspicieuse.

Il n’est toutefois pas certain que les amoureux de l’ancien club de Rio Mavuba soient vraiment rassurés par les paroles de l’ancien patron de l’écurie de Formule 1 Lotus. Deux vérités existent encore et elles ne vont pas tarder à être dévoilées. La première concerne le terrain et l’épilogue de cette édition 2017-2018 de la Ligue 1 se trouvera dans quatre épisodes. La seconde vérité elle aussi sera connue quand les dirigeants du LOSC sortiront des bureaux de la DNCG après la clôture des comptes du club, le 30 juin prochain.

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