MHSC : Nicollin tacle sèchement ses recrues !

Par La Rédaction FM
2 min.
Montpellier @Maxppp

Louis Nicollin est en colère. Face aux statistiques inquiétantes de ses joueurs à vocation offensives, le président du MHSC n'a pas hésité à s'en prendre publiquement à ses recrues estivales, pointant clairement du doigt ses buteurs.

Sur le toit du football français au printemps 2012, Montpellier marchait sur la Ligue 1 en remportant le titre de champion au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain. Emmené notamment par un Olivier Giroud en état de grâce cette année-là et co-meilleur buteur du championnat en compagnie de Nenê (21 réalisations), les Héraultais étaient alors en feu. Mais depuis le départ de leur machine à marquer, difficile de dire que l'attaque de la Paillade soit aussi efficace. Jamais l'international tricolore n'a en effet réellement été remplacé.

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Gaëtan Charbonnier (6 buts au cours de la saison 2012-2013), Emanuel Herrera (10 buts entre 2012 et 2014), Victor Hugo Montaño (6 buts depuis son retour en 2013), Djamel Bakar (1 réalisation depuis 2013), ou bien encore Mbaye Niang (5 buts durant son prêt en 2014) ont tous échoué. Et les recrues estivales ne sont guère plus inspirées, c'est un doux euphémisme. Lucas Barrios n'a toujours pas inscrit le moindre but en 8 matches de Ligue 1, tandis que Kévin Bérigaud n'a trouvé qu'une seule fois le chemin des filets en l'espace de 10 rencontres. Treizième au classement des attaques du championnat, le MHSC apparait aujourd'hui bien inoffensif.

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Une situation qui commence à agacer sérieusement Louis Nicollin. Jamais avare en bons mots, le président montpelliérain n'a pas hésité à charger ses joueurs et plus particulièrement ses buteurs dans un chat accordé par le Midi Libre : « Avec les quatre que l'on a recrutés, on n'a pas eu la main heureuse. Ce n'est pas un fiasco mais... Gissi, il a joué un match on l'a viré, Lasne ce n'est pas si tocard que ça, Bérigaud vient de marquer, Barrios, Courbis m'a dit que c'était l'affaire du siècle, pour le moment, c'est le casse du siècle. Il faut que trois ou quatre joueurs partent sinon on ne recrutera pas en espérant de finir dans les dix premiers ». Ou comment mettre la pression à des joueurs qui, jusque-là, s'apparentent à de vrais flops à la Mosson...

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