OL : la surprenante affaire Réveillère

L'Olympique Lyonnais n'est plus aussi serein que les saisons précédentes. Malgré une place de leader du classement Ligue 1, les septuples champions de France rencontrent certaines difficultés, et face à une concurrence accrue, ces derniers sont loin d'être sûrs de conserver leur titre en mai prochain. Mais, ces problèmes se situent surtout au niveau de l'effectif, un effectif amputé de plusieurs de ses éléments-cadres depuis l'ouverture du championnat. En effet, Claude Puel n'a jamais pu jouir d'un groupe uni, ce dernier étant bien trop souvent décimé par les blessures.

Principal secteur de jeu touché, la défense. Et le côté droit en particulier. Successivement, François Clerc et Anthony Réveillère ont été victimes d'une grave blessure au genou, mais quelques mois après leur traversée du désert, s'apprêtent enfin à retrouver le chemin des terrains. Si le premier cité s'est remis sur pied avant son homologue, une étrange affaire tourne autour de la personne du second aujourd'hui. Touché en novembre dernier lors de la rencontre au Parc des Princes, pour une durée estimée à 7 mois maximum, l'international français va beaucoup mieux quatre mois plus tard. Et tout cela, car il s'est opposé à l'avis des médecins du club, assure L'Équipe.

Alors que ces derniers préconisaient une opération chirurgicale, le joueur a lui opté pour une musculation adéquate, histoire de renforcer son ligament. Et à quelques semaines d'un proche retour, nul ne sait si cette option était la bonne. C'est dans cette optique que le staff de l'OL a tenté de freiner l'éventualité de rejouer trop rapidement. Mais là où le bât blesse également, c'est dans l'hypothèse d'une rechute. Dans ce cas-là, le club serait obligé de payer son joueur pour une durée de trois mois, avant que les assurances prévues à ce titre ne prennent le relais. Heureusement que pour cela, toutes les parties concernées se sont entendues et qu'Anthony Réveillère a assuré ne rien réclamer lors d'un entretien avec sa direction. Mais, dans un tel contexte, c'est la santé du joueur qui prévaut, et une simple affaire ne doit pas avoir raison de ses compétences. Reste alors à savoir laquelle des deux parties aura été la plus consciente du problème au final.