Ligue 1

OM : le constat très froid de Rudi Garcia

Rudi Garcia avait la mine des mauvais jours en conférence de presse d'après match face à Nantes (défaite 1-2). Il a fait un constat froid, mais relativement lucide.

Par Constant Wicherek
2 min.
Olympique Marseille Rudi Garcia @Maxppp
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Ce dimanche soir, l'Olympique de Marseille avait l'occasion de rester dans la roue de l'AS Saint-Étienne et de l'Olympique Lyonnais respectivement vainqueurs de Toulouse et de Bordeaux. En recevant Nantes à l'Orange Vélodrome, tous les rêves étaient donc permis pour les Phocéens. Oui, mais voilà, ils ont une nouvelle fois laissé passer l'opportunité de rester collé aux équipes de tête. À quatre matches de la fin du championnat, l'OM compte cinq points de retard sur l'ASSE et huit sur l'OL.

On se demande donc comment l'OM, sans miracle, va faire pour se qualifier pour une compétition européenne la saison prochaine, les 5e et 6e places n'étant plus qualificatives pour la Ligue Europa, le Paris SG n'ayant gagné aucune des deux coupes nationales. À l'issue de la défaite contre les Canaris, Rudi Garcia le technicien olympien, s'est donc présenté devant les médias pour l'habituelle conférence de presse d'après-match avec la mine des mauvais jours.

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« C'est en grande partie de notre faute »

« En deuxième mi-temps, c’est trop peu, c'est trop peu ! Si vous regardez les statistiques, on a tiré 17 fois et on a cadré deux fois. Comment vous voulez gagner un match de Ligue 1 à domicile en cadrant deux frappes ? C'est impossible ! C'est là où on est fautifs », a commencé par expliquer l'ancien entraîneur de Lille et de l'AS Roma dans une colère qui semblait relativement froide et distante. Il a ensuite poursuivi sur ce qu'il n'a pas aimé.

« J'aurais aimé plus de rébellion après le deux buts à un. On avait encore beaucoup de temps pour égaliser voilà mon analyse du match. C'est en grande partie de notre faute. On a juste à gagner vendredi pour essayer à nouveau de réduire l'écart avec devant », a-t-il ainsi conclu sur ce sujet. Aujourd'hui, même en réduisant un petit peu l'écart avec ceux de devant, on ne voit pas comment l'OM va s'en sortir. Il faudrait aussi probablement regarder derrière où Nice et Montpellier chassent le club marseillais.

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