OM : malgré les coups durs, Deschamps reste confiant

Le cas Hatem Ben Arfa (en savoir plus) marque le premier couac du début de l'ère Didier Deschamps à l'Olympique de Marseille. On pensait le champion du monde 1998 capable d'enfin canaliser l'immense potentiel de l'international français.

Seulement, après quelques mois, force est de constater qu'il a échoué dans sa mission. Le technicien phocéen reconnaît d'ailleurs volontiers que ses premiers pas sur le banc de l'OM sont loin d'être parfaits aujourd'hui dans les colonnes de L'Équipe. « J'espérais mieux et on aurait pu mieux faire. Mais je trouve logique d'avoir des problèmes au début plutôt qu'au milieu ou à la fin de la saison. Je dirai "peut mieux faire". Disons c'est "assez bien" et j'espère pouvoir dire samedi "c'est bien". Je ne pense pas avoir aligné une seule fois le onze type auquel je pensais au début », a-t-il expliqué avant de rassurer les supporters sur sa motivation. « L'exigence reste toujours la même : lutter pour la première place (…). Mais le potentiel est présent. Je suis convaincu qu'à un moment les joueurs vont l'exprimer tous ensemble et là, je serai assis tranquillement dans mon fauteuil ».

Interrogé sur l'utilisation et le rendement de Lucho Gonzalez (28 ans, 1 but en 5 rencontres de L1 cette saison), la recrue phare des Ciel et Blanc cet été, DD a tenu à soutenir son joueur rappelant ses grandes qualités. « Il voit vite avant les autres, se rend disponible. Il n'y a pas d'interrogation pour savoir s'il est fait pour la L1 : il peut jouer n'importe où. C'est un bon gars, une bonne mentalité. (…) Ses blessures l'ont amoindri. Quand il sera à 100%, vous verrez », a-t-il lancé.

Comme pour Lucho, Didier Deschamps, convaincu de la réussite à venir de son équipe, demande du temps. Mais à Marseille plus qu'ailleurs, l'exigence est reine, et le peuple marseillais attend déjà depuis bien trop longtemps un nouveau titre...