Le clan Ganso raconte les coulisses de son transfert à Amiens

Par Alexis Pereira
3 min.
FC Séville Paulo Henrique Chagas de Lima @Maxppp

C'est l'un des gros coups de l'été, Amiens a accueilli Ganso sous forme de prêt en provenance du FC Séville. Un des acteurs de cette opération remarquée en a dit plus sur cet étonnant transfert pour UOL Esporte.

Ce mercredi, à Amiens, c'était le jour de Ganso. L'international brésilien (8 sélections), prêté officiellement par le FC Séville lors du dernier jour du mercato estival, est arrivé en Picardie. Le milieu offensif a déjà pris ses marques du côté du Stade de la Licorne. Ce transfert, sans doute l'un des plus surprenants de l'été en Ligue 1, Glauber Berti, intermédiaire brésilien responsable des négociations, en a raconté les coulisses dans les colonnes du média brésilien UOL Esporte. Un pari qui semblait pourtant fou.

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«Au début, on pensait que ce serait très difficile de le signer là-bas. Alors, nous avons commencé à parler de l'idée à l'agent de Ganso. Nous lui avons dit d'analyser la possibilité de rejoindre Amiens. De la regarder autrement, en termes de visibilité notamment. Dans la situation de Ganso, il n'aurait pas été bon de continuer à ne pas avoir de temps de jeu. Avec le talent qu'il a, il ne peut pas se le permettre. Nous avons pensé à essayer de le ramener à son meilleur niveau, à récupérer son génie», a-t-il d'abord expliqué avant de poursuivre.

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«Amiens a perdu son créateur principal (Gaël Kakuta, parti au Rayo Vallecano). Alors, le club cherchait un n° 10 pour le remplacer. Il aura une place, une équipe déjà construite autour de lui et il arrive comme la cerise sur le gâteau. Il avait besoin d'un club de dimension inférieure pour redevenir titulaire régulièrement, enchaîner et développer à nouveau son talent», a-t-il justifié, assurant que le meneur de jeu était en forme physiquement. «Il est très bien physiquement, affûté, très fort. Il a grandi dans la tête. C'est quelqu'un de familier, de casanier, qui prend soin de lui», a-t-il indiqué, expliquant comment les Pïcards avaient bouclé le dossier.

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Ganso avait d'autres offres...

«Tout s'est fait en 72 heures. Amiens a joué le samedi contre Reims (4-1, 25 août), mais il voulait toujours recruter dans cette position après la rencontre. Alors, tout s'est accéléré. Il ont toujours eu la notion qu'il serait difficile de l'avoir, qu'il s'agissait d'un grand coup. Les discussions ont continué jusqu'au mercredi (29 août). Le directeur principal d'Amiens s'est alors rendu à Séville, les deux clubs ont réussi à trouver un terrain d'entente», a-t-il raconté. Et pourtant, les hommes du président Bernard Joannin ont dû trembler jusqu'au bout, en raison d'une concurrence de dernière minute.

«L'AEK, en Grèce, a aussi fait une grosse offre sur le plan financier, Girona était également sur le coup et une autre équipe s'est manifestée dans les dernières heures du mercato, mais le président a honoré sa parole donnée à Amiens. L'agent a aussi jugé que la France serait la meilleure option pour Ganso et lui, grâce au projet que nous lui avons soumis», a-t-il conclu. Christophe Pélissier et Amiens doivent désormais trouver la bonne formule pour faire briller Ganso, histoire que ce gros coup médiatique porte aussi ses fruits sur le terrain.

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