Lorik Cana déclare sa flamme à l’OM !

Généralement, le passage du Paris Saint-Germain à l'Olympique de Marseille ne se fait pas sans conséquences. Nombreux sont les joueurs à avoir connu les deux clubs et, généralement, cela se solde par un échec retentissant. Ce n'est assurément pas Fabrice Fiorèse qui dira le contraire. Mais pour d'autres, malgré l'antagonisme existant entre les deux équipes, le passage d'une formation à une autre se passe bien et débouche sur une belle histoire d'amour avec son nouveau maillot, et Lorik Cana illustre à merveille ce cas de figure.

Formé au Paris Saint-Germain, l'international albanais a en effet rejoint les rangs de l'Olympique de Marseille à l'été 2005, pour une somme comprise entre 3 et 4 M€. Une arrivée dans la cité phocéenne qui, malgré son statut de joueur passé par le PSG, va se conclure sur une idylle exemplaire. Titulaire indiscutable du côté du Stade Vélodrome, le milieu de terrain devient l'un des piliers du groupe marseillais, étant même promu capitaine. Leader aussi bien par son charisme que par sa capacité à aller au charbon, le natif de Pristina se régale à l'OM. Désormais à la Lazio Rome, le joueur n'oublie d'ailleurs pas son passage chez les Phocéens. Mieux, au micro de Canal+, Lorik Cana fait part de son désir de retrouver ce club :

« Je me sens Olympien, et je le serai jusqu'à la fin. Des gens ne comprennent pas le passage d'une équipe à l'autre. Moi, je suis fier d'être sorti du PSG, c'est un club que j'aime, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas aller à Marseille, ce sont des foutaises. Passer de Galatasaray à Fenerbahçe, ça c'est difficile. J'aimais l'OM étant petit, pour moi c'est le seul club plus grand que le PSG. C'est un maillot qui m'a donné mes plus grands plaisirs en tant que footballeur professionnel. C'est sûr que j'aimerais revenir à Marseille. Il faut revenir pour aider le club. C'est une possibilité, dans un futur proche ou lointain, peut-être que ça ne se fera pas non plus, je ne sais pas. Mais l'envie est là. Cette ferveur, cet attachement à ce maillot là, tu ne le retrouves quasiment nulle part ailleurs ». L'appel du pied est lancé.