PSG-Barça : l’arbitrage au cœur de la polémique

Un homme était au centre des débats ce mardi soir après le nul entre le Paris SG et le FC Barcelone (2-2, 1/4 de finale aller de Ligue des Champions). Cet homme, c’est Wolfgang Stark. Et si d’habitude, un seul camp se plaint de l’arbitre, là ce sont les deux formations qui ont regretté certaines décisions de l’Allemand. À commencer par Carlo Ancelotti en conférence de presse d’après-match. «Malheureusement, nous avons pris deux buts : le premier est un cadeau offert à Leo Messi et le second est un cadeau offert par l’arbitre aux Catalans», a-t-il lancé.

Pour le technicien italien, le penalty accordé aux Blaugrana, synonyme du (1-2), n’existe pas. «Sanchez a cherché Sirigu mais nous avons l’habitude de ce genre de geste. Déjà, au mois d’août, en amical (2-2), il avait plongé. Donc ce n’est pas une nouvelle !», a-t-il lâché. Mais si le Transalpin trouve à redire sur cette action, le Barça n’est pas en reste. Jordi Roura a également sévèrement jugé la prestation de l’homme en noir. «L’arbitre a aussi pris quelques décisions discutables. D’après ce qu’on m’a dit, le but d’Ibrahimovic est hors jeu, assez largement, et sur le corner avant, on a deux joueurs blessés et il me semble que la règle dit qu’on ne peut pas laisser deux joueurs de la même équipe hors du terrain», a-t-il indiqué.

Si l’entraîneur adjoint est resté diplomate, certains de ses joueurs l’ont beaucoup moins été, à l’image de Sergio Busquets. «Ibra était un ou deux mètres hors jeu sur son but. C’est incroyable que l’arbitre de touche n’ait rien vu, c’était un hors jeu flagrant. Tant que le PSG n’avait pas égalisé, l’arbitre n’était pas tranquille. Il sifflait contre nous à chaque fois, alors qu’il ne mettait pas de cartons au PSG malgré les fautes commises. On a déjà eu des problèmes à Milan, avec les mains avant le but de Boateng qui n’ont pas été signalées. C’est la Champions… mais on ne peut rien y faire», a-t-il réagi au micro de TV3.

Lui aussi interrogé par la chaîne de télévision catalane, Xavi a regretté «les décisions ponctuelles mais décisives» de l’arbitre du soir. Wolfgang Stark en a donc pris pour son grade côté parisien, comme côté barcelonais. Même si au final, personne ne s’est vraiment plaint du résultat nul final, il fallait bien désigner un coupable. Et mardi soir, c’était l’homme en noir.