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Le pire onze de l’Histoire de l’OM

Par Constant Wicherek
6 min.
Qui sont les plus mauvais joueurs ayant évolué à l'OM ? @Maxppp

Seul club français à avoir soulevé la Coupe aux grandes oreilles, l'OM a également été sevré de titres durant 17 longues années avant de retrouver, depuis 2010, le chemin du succès. Scandales, crises sportives, changements de présidents et d'entraîneurs à répétition, supporters en colère, la vie n'a pas toujours été un long fleuve tranquille sur les bords de la Méditerranée. Retour sur ces joueurs qui ont marqué, à leur manière, le club phocéen.

L'Olympique de Marseille a une grande et longue histoire. Pourtant, il y en a quelques-unes que le club phocéen aurait aimées oublier. Ces histoires vous sont racontées ci-dessous et elles concernent les joueurs les plus mauvais (subjectivement bien entendu) ayant évolué sous la tunique olympienne dans son histoire - récente ou non. Un article à prendre bien sûr au second degré.

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  • Stéphane Trévisan (1999-2001) : doublure de Porato lors sa première saison à Marseille, Stéphane Trévisan gagnera ses galons de titulaire à l’arrivée de Javier Clemente mais sera « le symbole de la fébrilité de l’OM à l’époque » comme nous le rappelle lePhoceen.fr, qui n’a pas oublié cette grossière boulette à domicile face à Auxerre, le 3 février 2001, alors que tout le stade traitait les joueurs de chèvres, pancartes à l’appui. Une rencontre qui sera d’ailleurs la dernière de Stéphane Trévisan sous le maillot de l’OM, Damien Grégorini terminant la saison à sa place.

  • Ronald Zubar (2006-2009) : lorsqu’il arrive à Marseille, Ronald Zubar est un jeune défenseur sur lequel beaucoup d’espoirs sont fondés. On dit même que c’est le nouveau Gallas, oui mais voilà, une nouvelle fois, tout ne se déroule pas comme prévu. 93 matchs, 3 buts et deux expulsions plus tard, il quitte le club phocéen. Les fans de la maison Bleue et Blanche se rappelleront de son tir au but raté en finale de Coupe de France 2007 contre le FC Sochaux.

  • El Amine Erbate (saison 2008) : El Amine Erbate débarque sur la Cannebière pour venir renforcer une arrière garde olympienne encore assez friable. Malheureusement pour lui, tout ne se passera pas comme prévu puisqu’il ne participera qu’à cinq matchs dont deux complets. Et les chiffres ne parlent pas pour lui puisque l’OM a encaissé 9 buts lorsqu’il était sur la pelouse.

  • Stefano Torrisi (janvier 2002-juin 2002) : deux matches, deux buts (contre son camp), Stefano Torrisi est un dieu vivant à Marseille. Plus sérieusement, rarement une première titularisation n’aura été si catastrophique. À Nantes, celui que Bernard Tapie était allé chercher à Parme où sa suspension pour dopage ne lui laissait guère d’espoir de retrouver du temps de jeu, a en effet réussi l’exploit de contrer maladroitement une frappe de Mathieu Berson dans son propre but avant de lober pour une raison qui nous échappe encore son propre gardien, le pauvre Vedran Runje. En 45 minutes, Stefano Torrisi a ainsi gagné sa place dans cette équipe-type. Qui dit mieux ?

  • Paolo De Ceglie (saison 2015-2016) : arrivé cet été en provenance de la Juventus, le latéral gauche de la Juventus ne s’est jamais fait de place dans l’effectif marseillais. Il n’a eu que quatre titularisations sur les onze rencontres qu’il a jouées. Sur celles-ci, seulement 28% de victoire. Raillé pour sa façon de courir, De Ceglie a même vu Manquillo, qui évolue d’habitue à droite, lui passer devant quand il fallait un joueur pour jouer à gauche. Il retournera à priori à la Vieille Dame la saison prochaine.

  • Fabrice Fiorèse (2004-2007) : alors qu’il traînait déjà une réputation de simulateur confirmé sous le maillot du PSG, l’ancien Guingampais a la bonne idée de rejoindre l’ennemi marseillais le dernier jour du mercato estival en 2004. Pas surprenant, dès lors, qu’il soit devenu l’un des joueurs les plus détestés de France, à Paris comme à Marseille, et que son aventure marseillaise ait été un véritable fiasco. Il a enchaîné des prêts à Al Rayyan et Lorient avant de voir son contrat résilié par Marseille en décembre 2007.

  • José Delfim (2001-2006) : José Delfim est resté sous contrat à l’OM pendant cinq longues années. Fait étonnant, l’international portugais (une sélection) n’a joué en moyenne que neuf rencontres par an puisqu’il n’a pris part qu’à seulement 46 matchs durant tout son bail dans le sud de la France. Il remportera tout de même avec la formation olympienne la Coupe Intertoto en 2005. Un peu léger pour celui présenté comme le nouveau Didier Deschamps par le président de l'époque Bernard Tapie lors de son arrivée à l'OM en 2001.

  • Thomas Deruda (2005-2007) : son carton rouge récolté face à l’OGC Nice, 10 minutes seulement après son entrée en jeu, est resté gravé dans les mémoires. Marseillais de naissance au caractère bien trempé, ce milieu de terrain relayeur avait tout du profil de joueur pouvant rapidement rentrer dans le cœur des supporters marseillais : formé au club, jeune et fougueux. Sauf que contrairement à un certain Samir Nasri, son talent ne faisait pas l’unanimité et ne sautait clairement pas aux yeux. La signature de son contrat pro à l’OM, ainsi que ses 11 apparitions sous le maillot bleu ciel et blanc, ont ainsi toujours été l’objet de fantasmes et rumeurs, la relation intime entre son père et José Anigo étant pour certaines personnes la seule explication logique et raisonnable à la promotion du garçon en équipe première, lui qui évolue désormais en CFA à Consolat.

  • Salim Arrache (janvier 2007-2009) : encore un natif de Marseille dont le rêve étant "Minot" était de jouer à l’OM. Sauf que contrairement à Zidane, Salim Arrache a décidé de réaliser son rêve. Grand mal lui en a pris. Prometteur en son temps à Strasbourg, l’ailier gauche franco-algérien rejoint sa ville natale au pire moment de sa carrière, alors qu’il n’a plus de club depuis six mois et qu’il se remet tout juste d’une rupture des ligaments croisés. "Arrache-toi" chanteront même certains supporters marseillais, visionnaires, puisque l’éphémère ailier gauche olympien ne restera que neuf mois, disputant 15 matches pour une seule et maigre titularisation, avant d’être prêté à Toulouse puis Reims.

  • Christian Giménez (2005-2006) : un but de renard pour sa première au Vélodrome et puis plus rien. Ah si, un but en Coupe de France contre Metz et une chute énormissime après avoir confondu un panneau publicitaire avec un ballon. Sans conteste en tout cas le plus mauvais avant-centre que l’OM ait connu. Plus lent qu’un escargot, l’homme aux deux pieds droits, aux chaussettes baissées et au maillot en dehors du short aura brillé par sa médiocrité, multipliant les appels inutiles, les incroyables loupés et les frappes dévissées ou trop molles. Pour un joueur qui était présenté comme un serial-buteur, capable de faire oublier le grand Didier Drogba, le bilan est plus que calamiteux. À moins que José Anigo ait surestimé le championnat suisse, où le numéro 13 argentin avait glané trois titres de meilleurs buteurs avant son transfert à l’OM.

  • Andrés Mendoza (été 2005 - décembre 2005) : un nom sud-américain qui claque, un surnom animalier (le condor), un passé en Belgique intéressant, à première vue, le prêt avec option d’achat du Péruvien Andrés Mendonza à l’OM avait tout de la bonne affaire. 20 matches et un petit but plus tard, le léthargique numéro 17 phocéen s’en est allé. L’un des plus gros flops offensifs du club marseillais.

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