LOSC : l'étonnant constat de Michel Seydoux

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Lille @Maxppp

Michel Seydoux ne s'alarme pas des piètres résultats du LOSC en Ligue 1 et en Ligue des Champions. Pour lui, il s'agit d'abord d'un manque de chance.

Mais qu’arrive-t-il au LOSC ? Battu vendredi soir à Rennes, le club nordiste ne compte qu’une victoire après 7 journées et se situe à une inquiétante 15e place en Ligue 1. Les temps sont durs mais il n’est pas encore question de céder à la panique. C’est du moins le discours de Michel Seydoux, le président lillois, interrogé parL’Équipe. « Je ne suis pas inquiet, car les fondamentaux sont là. J’aimerais que les poteaux aient une autre forme et qu’on ait moins de blessés. On n’a pas de chance. Que voulez-vous que je vous dise d’autre ? »

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Pas de chance pour Michel Seydoux certes, mais il n’oublie pas non plus les contre-performances marquantes du début de saison. « Je n’ai pas aimé nos matches à Troyes (1-1, le 15 septembre) et contre Borisov. Mais on a su réagir et on reste sur deux bons matches. Le souci, entre guillemets, ce sont ces sept points en sept matches (en L1). À ce rythme de relégable, ça ne fera pas la rue Michel », a-t-il observé. La qualité de jeu est retrouvée, mais il manque toujours l’efficacité à une attaque orpheline d’Eden Hazard.

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Avec la Ligue des Champions et un déplacement déjà décisif à Valence, l’heure est au grand rendez-vous. Mais alors que certains présidents auraient haussé le ton, Michel Seydoux joue lui la carte de l’apaisement. Pas question pour lui de mettre la pression sur ses joueurs. « Mais je n’ai jamais parlé d’une qualification en 8es de finale. Valence, c’est l’équivalent d’un grand club français, comme l’OM ou le PSG, c’est au-dessus de nous. Notre objectif, c’est d’être moins ridicules dans cette compétition. Que la saison dernière, quand on avait fini derniers du groupe (derrière l’Inter Milan, le CSKA Moscou et Trabzonspor). Et moins ridicules qu’il y a deux semaines contre Borisov. Mardi, j’attends de l’équipe qu’elle soit digne du club. Ce n’était pas le cas contre Borisov », a-t-il affirmé. Ne plus être ridicules, voilà qui n’apparaît pas insurmontable pour le LOSC. Et pourquoi pas décrocher une victoire en terre espagnole ?

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