Monaco, un terrain de jeu privilégié pour les grands espoirs en devenir

La valeur de la formation monégasque n'est plus à démontrer. Henry, Trezeguet, Thuram, les exemples de joueurs issus du centre de formation asémiste devenus stars de la planète football sont nombreux. Et aujourd'hui, l'ASM peut rêver d'en sortir davantage. Obligé de changer son fusil d'épaule, le club du Rocher mise désormais sur les jeunes à fort potentiel. Une aubaine donc pour le centre de formation et son nouveau directeur Nicolas Weber.

Recruté il y a deux mois, ce dernier peut profiter du pouvoir économique des dirigeants monégasques pour attirer des jeunes de meilleure qualité. «Avant, on s'intéressait surtout aux jeunes locaux, et encore, ceux qui ne partaient pas à Saint-Étienne ou Lyon. Là, on sait que l'on peut rivaliser sur les meilleurs jeunes nationaux. La réputation du centre est là. Monaco est attractif et les jeunes le savent», a-t-il déclaré à Nice Matin. Attractif, le projet de l'ASM offre en tout cas plus de chances aux espoirs d'évoluer en équipe première, contrairement à un PSG qui a vu Kingsley Coman filer à la Juventus, Hervin Ongenda à Bastia (prêté) et qui s'apprête à se séparer d'Adrien Rabiot.

«C'est vrai que comparer au PSG et au Real Madrid, qui ont des clubs avec des centres de formation performants, mais dont la politique de l'équipe première n'est pas axée sur les jeunes, je suis à la bonne place. Ces deux clubs forment surtout pour les autres. À Monaco, on forme des joueurs pour l'équipe fanion. C'est le rêve de tous les clubs. Ici, un jeune a plus de chance de joueur avec l'équipe une qu'au Paris-SG», analyse Weber. À l'heure où Paris cherche le nouveau Messi, Monaco pourrait bien devancer son concurrent parisien.