OL : Aulas monte au créneau
L'Olympique Lyonnais a dit au revoir hier à la Coupe de la Ligue trois jours après avoir échoué en Coupe de France. Deux désillusions qui ont de quoi agacer Jean-Michel Aulas. Mais le président de l'OL a préféré pousser un coup de gueule sur la lourdeur du calendrier.

Pas au mieux en championnat, l'Olympique Lyonnais est désormais éliminé des deux coupes nationales après sa défaite sur le terrain de Lorient hier. Un revers qui vient ternir un peu plus les légères améliorations constatées depuis le retour de la trêve.
Les joueurs pouvaient craindre une soufflante de Claude Puel après la rencontre, mais aussi de Jean-Michel Aulas. Cependant, ce dernier a préféré une nouvelle fois défendre ses hommes, malgré la perspective d'une nouvelle saison sans trophée. « Un trophée, pour vous les observateurs, c'est important. Mais pour le président de club que je suis, qui regarde les choses à moyen terme, ce qui est plus important c'est de remonter au championnat et d'aller faire en sorte de se qualifier pour une nouvelle coupe d'Europe. C'est ça le vrai objectif du club. Après, on a un match considérable à jouer contre le Real Madrid », a-t-il déclaré après le match, repris par L'Équipe.
Si le président de l'OL est déçu, il n'a pas hésité à pointer du doigt le calendrier imposé par la Ligue et à pester contre l'attitude des médias à son égard. « Je me fais du soucis pour le match de dimanche car sur le plan de l'équité c'est compliqué : Paris était devant sa télé ce soir. Si vous trouvez que c'est normal de faire jouer la Coupe de la Ligue sur le terrain du Mans hier... Moi quand je le dis, alors que je suis un vice-président de la Ligue, vous ironisez et vous contestez. Quand c'est Laurent Blanc qui le dit c'est formidable, il a tout à fait raison. Ce n'est pas la défaite qui me gêne, j'ai même dit aux joueurs que c'était peut-être un mal pour un bien parce que compte-tenu du calendrier qui nous attend, on peut tirer partie de cette défaite ». Avec ce calendrier allégé, les Lyonnais ont tout intérêt à ne plus décevoir leur président.
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