Victime d’une talalgie, Zlatan Ibrahimovic est sur le flanc. Ce qui n’empêche pas le géant suédois d’être présent dans les médias. D’ailleurs, il s’est livré comme rarement au cours d’une interview-vérité accordée au Guardian où il évoque notamment sa retraite sportive mais aussi ses enfants et ses derniers objectifs. Morceaux choisis.
À 33 ans, Zlatan Ibrahimovic paraît comme le bon vin et semble se bonifier avec le temps. Gêné par une talalgie persistante, le géant suédois a soudainement baissé de pied avec le PSG, allant jusqu’à jouer sous infiltrations face à Lyon. Indisponible depuis l’opposition face au club rhodanien, Ibra a assisté impuissant au faible rendement des siens en L1 et à la magnifique victoire du PSG face au Barça. Ce qui ne l'a pas empêché d'accorder une longue interview au Guardian durant laquelle l’attaquant vedette du PSG a balayé sa carrière de son enfance dans les quartiers difficiles de Rosengard en Suède, à ses débuts balbutiants jusqu’à l’éclosion au plus haut niveau, ses nombreux titres glanés et à son fameux quadruplé d’anthologie inscrit un soir de novembre 2012 face à l’Angleterre.
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L’occasion pour lui de régler ses comptes avec certaines personnes qui n’ont jamais cru en lui. «Comment ce punk de Rosengard a-t-il fait pour en arriver là où il est aujourd'hui ? Personne ne croyait en moi. Tout le monde me "crachait" dessus. Ils pensaient que je n'irais pas très loin avec ma grande gueule. Ils me croyaient complètement fou. Mais j'avais raison et mes rêves de gosse ont fini par se réaliser. J'en suis là aujourd'hui.»
La Ligue des Champions, l'Euro 2016 et... la retraite
Traînant sa lourde carcasse sur les pelouses d’Europe depuis plus de 15 ans, Zlatan Ibrahimovic (33 ans) redoute-t-il la retraite ? Pas le moins du monde à l’écouter. Selon ses dires, il aurait presque hâte que cela s’arrête. « Je suis impatient d'y être. Lorsque vous jouez au football, vous passez beaucoup de temps dans les hôtels et vous manquez beaucoup de choses. Mon plus grand fils a huit ans. Le plus jeune en a six. Ce n'est pas comme si j'avais été avec eux tous les jours de leur vie. Je veux être un bon père de famille et je veux arrêter quand je serai au top.» De quoi donner des sueurs froides à un certain Nasser Al-Khelaïfi qui évoquait l’après Ibra dans les colonnes du Parisien le mois dernier. « Si je prépare l’après-Ibra ? Bien sûr, j’y réfléchis tous les soirs. On cherche... Même chez les jeunes. »
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Mais que le président parisien se rassure. Avant de tirer sa révérence, la légende suédoise veut encore garnir son palmarès d’une coupe aux grandes oreilles. « J’ai gagné 23 titres collectifs, il me manque seulement la Champions League à mon palmarès. Au PSG, nous essayons de la gagner. Mais même si nous n’y parvenons pas, gagner 23 titres en venant d’où je viens, c’est extraordinaire. J’ai vraiment vécu quelque chose d’incroyable. » S’il entend bien offrir un titre majeur au PSG, il rêve aussi de laisser la Suède sur une qualification pour une compétition majeure, à savoir l’Euro 2016 même s’il ne sait pas comment il va s’y prendre. « Je trouverai un moyen. Attendons de voir. Mais vous me connaissez. Je trouve toujours une solution », s’est-il contenté d’expliquer. Ibra n’est décidément pas un joueur comme les autres…
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