ASSE : les révélations fracassantes de Gradel !

Rien ne va plus dans le dossier Max-Alain Gradel ! L’attaquant ivoirien est abasourdi par le comportement des dirigeants de l’AS Saint-Étienne, alors qu’il pensait avoir enfin obtenu l’autorisation de rallier Bournemouth, promu en Premier League cette saison. Il a d’ailleurs passé la visite médicale cet après-midi, preuve que l’issue était proche. Mais voilà, l’ASSE a démenti tout accord et la situation est au statu quo, comme depuis le début du mercato. De quoi rendre fou de colère le joueur de 27 ans, qui pensait avoir rempli sa part du marché en jouant lors du tour préliminaire de Ligue Europa la semaine dernière.

« Non, ça bloque. Le club s'est mis d'accord avec Bournemouth, mais l'ASSE me demande de payer quelque chose de ma poche et me bloque. Je ne suis absolument pas d'accord avec ça. Je demande simplement à Saint-Étienne de se mettre d'accord avec Bournemouth sans rien me demander », a expliqué Gradel à Eurosport. « On me bloque pour 10 millions d'euros et je sais que les deux clubs se sont mis d'accord pour une transaction de 9 millions d'euros bonus inclus, mais je ne maîtrise pas totalement tous les montants. Ce n'est pas professionnel de me demander de l'argent. J'ai pris le risque de jouer en Ligue Europa. Et pour me remercier, il me demande de l'argent. Ce n'est pas normal. » À la lueur des déclarations de Gradel, on peut en déduire que Saint-Étienne réclamerait donc 1 M€ à son joueur, histoire d’atteindre les 10 M€…

Cela fait près de deux mois que l’attaquant ivoirien souhaite rallier Bournemouth et qu’il est retenu en raison des tractations délicates entre les deux clubs. Pour lui, son histoire avec les Verts est définitivement terminée. « Gradel à Saint-Étienne, c'est fini. Le club a laissé partir Aubameyang, on peut bien me laisser partir. Sans moi, le club existe quand même », se justifie-t-il, alors que les supporters stéphanois se montrent très critiques sur les réseaux sociaux à son égard. Le transfert va-t-il finir par se faire ? La tension est en tout cas à son comble dans un dossier qui paraissait à l’origine très clair.