Monaco : Marco Simone jette un regard lucide sur son éviction

Monaco y aura cru jusqu'au bout. Englués dans les toutes dernières places du championnat de France de Ligue 2 à la trêve, les pensionnaires du Stade Louis II étaient bien mal embarqués au classement. Oui mais voilà, l'arrivée de Marco Simone sur le banc de touche a apporté une nouvelle dynamique aux hommes du Rocher, qui ont alors enchaîné les bonnes performances. Emmenées par quelques recrues hivernales performantes à l'image d'un Ibrahima Touré en feu, les troupes de la Principauté ont même un temps pu entrevoir l'espoir fou de la remontée. Une marche finalement trop grande, l'ASM restant bloquée à la huitième place de la L2. Et malgré un bilan qui plaide en sa faveur, le coach transalpin a été officiellement démis de ses fonctions ce samedi soir.

Invité du Canal Football Club, Marco Simone ne se montre pas plus surpris que cela : « Je m'y attendais, oui. Quand tu es dans le football depuis longtemps, tu sens les signes, tu reconnais certains comportements. Sur le dernier mois, je savais presque à 100% que j'allais devoir partir. Maintenir le club en Ligue 2 était une mission impossible qu'on a su rendre possible. Il y a eu, sur le dernier mois, la possibilité de remonter. On est allé à Clermont avec la possibilité de se retrouver à deux points de la troisième place en cas de victoire. Ibrahima Touré a fait du bien à l'équipe, c'est la seule recrue que je connaissais bien et que j'ai choisi. On avait 37 joueurs ! »

Des conditions difficiles donc pour coacher, mais c'est aussi cela le métier d'entraîneur au sein d'une équipe détenue par un milliardaire, en l'occurrence le Russe Dmitri Rybolovlev. Un homme discret depuis son arrivée sur le Rocher, que Marco Simone a tout de même pu rencontrer : « J'ai vu le président, rarement car avec son business il n'est pas toujours là. Mais je l'ai vu 4-5 fois, j'ai passé de bons moments avec lui, il est cool, pas très connaisseur du football, mais avec l'envie d'apprendre. Il a des conseillers qui doivent mieux s'y connaitre pour le driver, mais c'est lui qui prend la décision finale ». Reste à savoir où ses décisions emmèneront l'AS Monaco.