Le flou Arsène Wenger paralyse Arsenal

Arsenal est à la croisée des chemins. Privé de titre en Premier League depuis plusieurs saisons, le club londonien se pose des questions sur son avenir. Un homme est au centre de toutes les interrogations : Arsène Wenger. En place depuis près de 23 ans, le manager alsacien est en fin de contrat en juin. Et personne ne sait encore s'il sera encore là la saison prochaine. Ce jeudi, en conférence de presse, le Français, qui selon le Times a reçu une proposition de prolongation de deux ans, a une nouvelle fois botté en touche sur le sujet.

«Cette conférence de presse concerne le match de Liverpool, pas mon avenir ou les offres que j'ai pu refusé (aux questions concernant le pont d'or venu de Chine qu'il aurait refusé). Je suis ici depuis plus de 20 ans et j'ai plusieurs fois eu l'opportunité de partir. Je n'ai pas à vous convaincre, ma préférence va à Arsenal... Mais je suis assez objectif pour prendre la bonne décision pour le club et moi. Le club peut aussi prendre sa décision s'il le désire et je la respecterai», a-t-il confié, relayé par le Mirror, expliquant donc qu'il n'avait pas forcément la main dans cette affaire.

Non au Barça

Le technicien tricolore a ensuite balayé la rumeur l'envoyant au FC Barcelone pour succéder à Luis Enrique, qui arrêtera à l'issue de la saison. «Le Barça ? Non. Ma préférence, rester à Arsenal, est toujours la même, elle restera la même. Je ne cherche pas un poste ou un autre club, je ne lorgne pas le poste d'autres coaches. Je suis pleinement concentré sur les objectifs du club et sa progression. Les managers compétents essayent toujours de s'améliorer, de se réinventer», a-t-il indiqué, visiblement sûr de sa force.

Seulement, le flou autour de sa situation met les Gunners dans l'embarras, assure le Times. Tous les dossiers - sa possible succession (les noms de Massimiliano Allegri, Thomas Tuchel ou Leonardo Jardim sont évoqués) et les prolongations d'Alexis Sanchez, Mesut Özil, Alex Oxlade-Chamberlain, Kieran Gibbs et Jack Wilshere) - sont en effet au point mort, les négociations concrètes n'ayant même pas démarré. Gare à ne pas trop tarder, sous peine d'avoir de mauvaises surprises...