L'Inter Milan est sens dessus-dessous. Frank De Boer semble condamné au départ. La direction nerazzurra a trouvé une étonnante situation d'urgence pour enrayer la crise, bien loin d'être celle annoncée.
Branle-bas de combat à l'Inter Milan. Après la défaite concédée ce week-end contre la Sampdoria (1-0, 11e journée de Serie A), le club lombard a pris sa décision : il va se séparer de Frank De Boer. Le technicien néerlandais, arrivé en catastrophe pour remplacer Roberto Mancini alors que la saison allait démarrer, n'a pas réussi à mettre les Nerazzurri sur les bons rails. Le Batave n'a pas non plus convaincu sa direction de sa capacité à gérer le vestiaire. Tuttosport assure que les joueurs ne semblaient plus adhérer à son discours. Le Corriere dello Sport explique pour sa part qu'Eder s'est sérieusement expliqué avec lui après sa sortie jugée prématurée dimanche.
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Avec la direction sino-milanaise (la firme chinoise Suning est le nouvel actionnaire de l'Inter), le courant ne passait plus non plus. Ses responsables étaient notamment restés pantois après les non-convocations de Stevan Jovetic et Gabigol à Gênes, indique La Stampa... Aujourd'hui 14es au classement, les Intéristes n'ont plus le choix : ils doivent créer un électrochoc pour rebondir. Longtemps, l'attelage Leonardo-Laurent Blanc a été cité pour prendre la suite de De Boer. Mais c'est finalement une autre solution qui devrait être choisie, annonce La Gazzetta dello Sport, Blanc ayant apparemment dit non.
Pioli le pompier idéal ?
Le quotidien sportif italien avance ainsi que Stefano Pioli est en chemin pour Milan pour prendre en main l'équipe milanaise (Vecchi, coach de la Primavera, assurerait l'intérim). Ce dernier, qui a notamment coaché la Lazio Rome (2014-2016), est jugé comme le candidat idéal pour redresser la situation sportive au plus vite. Il connaît parfaitement la Serie A et ses spécificités pour tenter de sortir Mauro Icardi et les pensionnaires de San Siro de l'impasse dans laquelle ils se trouvent, en dépit de nombreux joueurs de talent.
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Pour ce faire, il paraphera, selon La Repubblica, un contrat jusqu'en juin 2016. Un bail assorti d'un salaire d'1,5 M€ par an. Il deviendrait ainsi le 9e entraîneur de l'Inter Milan depuis le départ d'un certain José Mourinho en 2010, symbole de l'instabilité qui règne en Lombardie... Pioli parviendra-t-il à ramener le calme au sein d'une écurie qui, malgré des moyens financiers et sportifs intéressants, ne parvient toujours pas à retrouver le standing qui était le sien il y a quelques années encore ? Réponse dans les mois à venir...
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