Officiellement présenté à la presse, le nouveau directeur sportif de l'AS Roma Monchi a donné les grandes lignes de son projet pour les Giallorossi.
Une nouvelle ère s'ouvre à l'AS Roma. Monchi a officiellement été intronisé comme nouveau directeur sportif du club de la Louve. L'Espagnol, un temps annoncé au Paris SG, a tenu sa première conférence de presse ce mercredi. Un rendez-vous au cours duquel l'ancien du FC Séville a justifié son choix. «Je ne me considère pas comme le meilleur directeur sportif du monde, je me considère comme une personne chanceuse de réussir la carrière que je fais. J'avais d'autres options qui auraient pu être plus intéressantes, mais quand j'ai quitté Séville et que j'ai eu vent de la possibilité de venir à Rome, je n'ai eu aucun doute», a-t-il expliqué, faisant le point sur le chantier à mener.
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«Je crois que la Roma est une équipe avec une grosse marge de progression, avec une bonne base existante. Nous ne repartirons pas de zéro, mais nous chercherons à grandir, à nous enthousiasmer et rêver encore plus. Je suis sûr qu'ici on me permettra de travailler en étant moi-même. Évidemment, je n'aurai pas beaucoup d'influence cette saison, j'arrive en fin de championnat. Notre avenir dépend de ce présent. Il y a un futur très stimulant, nous jouons la deuxième place pour nous qualifier directement en Ligue des Champions. Je suis à disposition de tout le monde, le groupe, le club», a-t-il indiqué, affichant ses hautes ambitions pour sa nouvelle écurie.
Monchi glisse de premiers indices sur le prochain mercato
«Je connais le potentiel de la Juventus, je suis ambitieux de nature et je l'ai toujours été. Je ne fais pas de promesse en l'air. Combler l'écart avec la Juve n'est pas facile, mais pas non plus impossible. Nous avons beaucoup d'arguments pour réduire l'écart, nous travaillerons dur pour réussir, en partant du groupe que nous avons aujourd'hui», a-t-il lâché, précisant que des discussions étaient en cours pour une prolongation de Daniele De Rossi et que Francesco Totti l'aiderait en tant que dirigeant la saison prochaine, une fois ses crampons raccrochés. Il a également expliqué qu'il espérait convaincre le coach romanista Luciano Spalletti de rester en poste. «Je ferai tout pour le faire rester, on verra s'il souhaite partir, mais je chercherai à le retenir chez nous», a-t-il glissé, ne répondant pas aux rumeurs, avant d'évoquer le prochain marché des transferts.
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«Le problème n'est pas de vendre mais de mal acheter. Nous travaillerons tous ensemble sur une stratégie pour atteindre le succès. Croyez-vous que je suis venu ici, en quittant mon club de toujours, pour ne pas gagner ? Je ne suis pas ici pour faire des promesses, il n'y a pas de joueurs invendables, il y a des joueurs plus ou moins importants. La Roma ne doit pas vendre, mais elle analysera toutes les offres qu'elle recevra. Nous n'avons pas un panneau à vendre, mais un panneau où il est écrit on gagne. J'aime travailler avec des joueurs jeunes, mais ce n'est pas une obligation. Je veux des joueurs courageux et qui ont faim de gagner. Qu'ils aient 18 ou 28 ans compte peu. Franck Kessié (Atalanta) est un joueur que la Roma suit et il y a une possibilité, nous verrons ce qui se passera. Nous ne sommes qu'au début et je ne peux pas dire grand-chose d'autre», a-t-il conclu. Vu son pedigree, ça promet !
— AS Roma (@OfficialASRoma) 2 mai 2017
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