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Info FM, Anil Koç : «c'est un challenge qui me tente d'aller en Ligue 1, d'y prouver ma valeur»

Par Alexis Pereira
3 min.
Antalyaspor Anıl Koç @Maxppp

Au sortir d'une saison compliquée en Turquie, où il a peu joué à Antalyaspor, Anil Koç a confié au micro de Foot Mercato qu'il disposait de quelques touches en Ligue 1. Le talentueux milieu de terrain révélé au Standard de Liège déborde d'ambitions.

Et si Anil Koç (22 ans) débarquait en Ligue 1 cet été ? Au micro de Foot Mercato, le milieu de terrain se verrait bien rebondir en France, où plusieurs équipes le suivent. «C'est un challenge qui me tente d'aller en Ligue 1, d'y prouver ma valeur. (...) La L1 ressemble au championnat belge, mais en mieux. C'est plus physique. Sur les ailes, tu as des joueurs rapides. Ça me permettrait de prouver et de montrer mon talent. Je regarde beaucoup les matches, je me dis que ce championnat pourrait me convenir », a-t-il lâché, plein de motivation. «Pour être honnête, à mon âge, il faut que je joue. En 2015/16, aux Pays-Bas (FC Eindhoven), j'ai joué une trentaine de matches, j'ai mis mes buts, fait mes passes décisives (6 réalisations, 5 passes décisives). Il faut que je joue maintenant. J'ai eu 22 ans en janvier, il faut que je joue. Je ne suis plus une promesse, je dois confirmer», a lancé le Turc.

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Au sortir d'un exercice compliqué en Süper Lig avec Antalyaspor, le jeune homme sait ce qu'il veut. «Je m'attendais à mieux. La saison est un peu décevante. Je m'attendais à autre chose en venant ici. Au début, on avait des mauvais résultats. On était dernier au bout de six journées, les observateurs pensaient qu'on allait descendre, mais c'était impossible avec les joueurs qu'on a. Un entraîneur turc est arrivé. Je me suis dit que ma chance allait tourner, mais rien n'a vraiment changé. J'étais souvent dans les 18, mais souvent sur le banc et rarement utilisé. Je n'ai joué qu'une fois en Coupe. L'entraîneur fait toujours les mêmes changements, utilise toujours les mêmes joueurs. Les explications étaient toujours les mêmes : "tu es jeune, talentueux, on connaît tes qualités, ça viendra". Mais ça n'est jamais venu», a-t-il indiqué. Il retiendra malgré tout l'expérience du football en Turquie et son quotidien avec les expérimentés Jean II Makoun, Sandro et Samuel Eto'o.

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L'heure du rebond a sonné

« L'ambiance, ça ne changera jamais en Turquie. Je me rappelle d'une victoire contre Fenerbahçe à la maison. Il y avait au moins 40 000 personnes dans un stade de 33 000. L'ambiance était énorme. C'est un plaisir de jouer dans ces conditions-là et de voir les supporters pousser et booster l'équipe. J'espère que ça ne changera jamais en Turquie. Malgré le peu de temps de jeu, 'ai grandi en tant qu'homme et en tant que footballeur, j'ai évolué au quotidien avec Eto'o, Makoun et Sandro. Des joueurs qui ont prouvé et continuent à prouver. C'était un plaisir et un honneur de jouer avec eux. Eto'o, je ne le connaissais pas avant d'arriver ici. Je l'admirais au Barça, je le regardais souvent. L'année d'avant je l'avais acheté à FIFA et l'année d'après, je m'entraîne avec lui !», a-t-il expliqué avant de poursuivre.

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«Il nous a beaucoup aidé pour mon intégration, sur et en dehors du terrain. Il donne toujours des conseils à l'entraînement, il est toujours présent pour les jeunes, ça m'a beaucoup marqué. Et puis, si a 36 ans, je mets 16 buts par saison, je suis content ! Eto'o, ça reste Eto'o, et il lui reste encore quelques années devant lui», a apprécié celui qui avait déjà été annoncé en France par le passé après ses débuts prometteurs au Standard de Liège à l'âge de 16 ans. L'ancien des Rouches - où il a été déçu du comportement de la direction liégeoise («au Standard, j'avais joué, j'avais prolongé pour continuer à apprendre, mais un changement d'entraîneur a tout chamboulé. On m'a mis dehors, sans raison, sans rien») - souhaite mettre à profit les conseils du Camerounais pour rebondir au plus vite. Avis aux intéressés en L1, à qui il faudra agir vite puisque plusieurs écuries de Liga NOS sont également sur le coup...

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