Lucas Chevalier sort du silence après de folles accusations de racisme !
Au cœur d’une polémique après avoir liké un post jugé proche du Rassemblement National, Lucas Chevalier a enfin pris la parole. Le gardien du PSG dément toute sympathie politique et dénonce une action accidentelle devenue un déferlement médiatique.
Quelques heures avant le choc très attendu entre l’OL et le PSG au Groupama Stadium, Lucas Chevalier s’est retrouvé propulsé au cœur d’une polémique d’une ampleur inattendue. En cause, un simple like laissé sur Instagram, sous une publication liée au Rassemblement National. Très vite, des captures d’écran ont circulé, entraînant une vague de critiques et d’accusations à son encontre. Le gardien parisien, recruté cet été pour 40 millions d’euros, a rapidement retiré ce like, mais le mal était déjà fait, et les réseaux sociaux s’étaient enflammés rapidement. Dans un climat politique particulièrement tendu, cet acte interprété comme un signe de sympathie envers l’extrême droite a suscité une indignation immédiate, notamment parmi les supporters parisiens les plus engagés à gauche. Le soutien public affiché par Eric Ciotti, député d’extrême droite habitué aux polémiques, n’a clairement pas arrangé la vague de critiques à l’encontre de Lucas Chevalier.
Sur les réseaux sociaux, la colère a été immédiate. Les messages se sont multipliés sur X et Instagram, certains supporters appelant au boycott du joueur, d’autres allant jusqu’à réclamer son départ du club et le retour de Gianluigi Donnarumma. Des insultes virulentes ont été proférées, tandis que plusieurs membres du Collectif Ultras Paris, très attachés aux valeurs antiracistes, ont exprimé leur indignation. Le PSG, conscient de la sensibilité du sujet, s’est efforcé de calmer la situation, préférant se concentrer sur le match contre l’OL. Mais la controverse a éclipsé les enjeux sportifs et menacé de perturber le vestiaire. Dans une équipe multiculturelle comme celle du PSG, où la cohésion repose sur la diversité et le respect mutuel, la moindre ambiguïté autour de ces questions devient explosive.
Chevalier réagit en pleine nuit
Pour Lucas Chevalier, cette affaire intervient au pire moment. Déjà critiqué pour ses performances en dents de scie depuis son arrivée, l’ancien gardien du LOSC peine encore à convaincre le public parisien. Son adaptation, jugée difficile, se double désormais d’un climat de méfiance alimenté par les réseaux sociaux. Certains observateurs rappellent pourtant qu’un like ne traduit pas forcément une adhésion politique et qu’il peut s’agir d’un geste anodin ou maladroit. D’autres y voient le symptôme d’une époque où chaque clic devient un acte public, où la moindre erreur d’inattention peut ruiner une réputation. Face à la violence des accusations et à l’ampleur des réactions, Lucas Chevalier a finalement pris la parole pour s’expliquer en pleine nuit dans les alentours de 04h00 sur Instagram : «J’ai pu voir ce qu’il a pu se dire à mon propos concernant le fait que j’ai liké une publication sur Instagram d’une orientation politique, que je ne partage pas bien évidemment. Je ne cherche pas à vous convaincre, mais il est désolant de savoir qu’en scrollant et en laissant un like sans s’en être rendu compte sur une publication, vous êtes informé que votre image est salie de haut en bas pour une action accidentelle. Ça m’emmerde. Le mal est fait et les choses ont été prononcées à mon égard. Vous avez essayé de me faire passer pour un facho, et ce n’est pas que moi que vous avez visé, mais ma famille entière.»
La situation est d’autant plus délicate que Chevalier fait dorénavant partie des joueurs appelés à chaque trêve internationale en Equipe de France, un statut qui appelle à être irréprochable. Dans la suite de son long message publié en story Instagram, il s’est dit profondément affecté par les jugements portés à son encontre, affirmant qu’il ne partageait : «Je ne me mettrai jamais en victime, mais les limites ont été dépassées, et de très loin. De plus, certaines personnes se servent de ça pour faire passer mes performances sportives médiocres alors qu’ils n’ont aucune connaissance du poste de gardien. Ce sont les mêmes depuis le début, et ils y prennent du plaisir. Bref. Je tenais à m’excuser de la gêne occasionnée, car avant tout c’est moi qui suis l’acteur. J’ai toujours essayé d’être une bonne personne dans la vie de tous les jours et sur le terrain, et je continuerai. Je ne prends pas souvent la parole mais c’était bien nécessaire aujourd’hui car le monde dans lequel on vit a tendance à partir en vrille. je ne pensais vraiment pas un jour à devoir m’expliquer à ce sujet complètement lunaire sur les réseaux». À travers ses mots, Chevalier tente de refermer une plaie ouverte, entre défense de son intégrité et volonté d’apaisement. Reste à savoir si ce mea culpa suffira à éteindre la polémique et à lui permettre de se recentrer.
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