Roberto Carlos raconte sa reconversion réussie en Turquie !

Par Alexis Pereira
3 min.
Sivasspor Roberto Carlos da Silva @Maxppp

Latéral gauche de légende, Roberto Carlos est aujourd'hui devenu entraîneur. À la tête de la modeste équipe turque de Sivasspor, le Brésilien réussit des débuts remarqués. Pour FIFA.com, il raconte sa nouvelle vie.

Pour un coup d'essai, c'est pour l'instant un coup de maître. Roberto Carlos, aujourd'hui âgé de 40 ans, est devenu coach de l'équipe première de Sivasspor en Turquie cet été après une première expérience d'adjoint à Anzhi aux côtés de Guus Hiddink. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Brésilien n'a pas manqué ses débuts. Troisième au classement de Süper Lig devant des poids lourds tels que Besiktas, Trabzonspor ou Galatasaray. Pour FIFA.com, il est revenu sur ses premiers pas heureux. «Sivas s'est déclaré intéressé et m'a ouvert ses portes comme entraîneur, avec un bon projet sur le long terme. Aujourd'hui, nous sommes au début d'une longue histoire. Le fait pour moi de déjà connaître le pays et le football turc a facilité les choses. Aujourd'hui, selon moi, Sivas est l'une des équipes qui jouent le mieux au ballon, qui possèdent le meilleur positionnement sur le terrain et d'ailleurs, tout le monde en fait l'éloge. Nous espérons jouer une compétition européenne l'an prochain et jusqu'ici, tout va exactement comme prévu», a-t-il confié, expliquant comment il s'y prend pour les fédérer au quotidien.

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«Au début, ils ont été surpris de me voir d'aussi près. Mais peu à peu, tout le monde s'est habitué, c'est normal. J'essaye de beaucoup parler, de raconter les expériences que j'ai vécues au Real Madrid, en équipe du Brésil, avec des joueurs comme Zinedine Zidane, David Beckham, Raúl, Ronaldo, Romário. J'essaie de me souvenir de grands moments, pour qu'ils puissent s'identifier et surtout croire réellement qu'ils peuvent atteindre ce niveau. Ce sont tous de bons joueurs. Quatre ou cinq d'entre eux sont en sélection nationale, et pour nous c'est un motif de fierté. Sivas a déjà réussi à se faire respecter dans le football turc. L'année prochaine, en jouant une compétition européenne, ils vont se faire connaître dans le monde entier. (...) Si tous les joueurs sont impliqués et solidaires les uns avec les autres, les résultats seront au bout. C'est aussi simple que ça. J'ai réussi à monter un bon groupe, où tout le monde se respecte. Entre le championnat et la Coupe de Turquie, tout le monde à l'occasion de jouer. Les joueurs sont sont sensibles à ça », a-t-il indiqué.

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Pour l'heure, tout roule. Ce n'est pas Aatif Chahechouhe (27 ans), ancien pensionnaire de Nancy aujourd'hui meilleur buteur de Turquie sous le maillot de Sivasspor avec 9 pions au compteur, qui dira le contraire. Mais l'ancienne gloire de la Seleção (125 capes, 10 buts) en veut encore plus. «Je suis fier de ce que j'ai commencé à construire. Mon idée est d'entrer dans l'histoire en tant qu'entraîneur, comme je l'ai fait lorsque j'étais joueur. Je crois, car je ne suis pas un entraîneur ennuyeux. Je suis quelqu'un qui essaie de lier une amitié avec les joueurs et qui s'identifie à eux. Je travaille beaucoup et cela inspire le respect. Je cherche à être le plus correct et le plus clair possible avec les joueurs, les entraîneurs, les supporters et les médias. C'est ce que j'ai toujours fait et je ne changerai pas. Ça facilite les choses et je pense réellement que d'ici sept à dix ans, ma carrière d'entraîneur sera associée à pas mal de bonnes nouvelles», a-t-il conclu. Alors, Roberto Carlos ajoutera-t-il son nom à la longue liste des anciens joueurs devenus de glorieux entraîneurs ?

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