Serie A : le bras de fer continue pour la démolition de San Siro

Par Valentin Feuillette
2 min.
San Siro @Maxppp

Démolir ou déménager ? Le sort de San Siro, lieu où résident les deux clubs milanais, continue de faire couler beaucoup d'encre dans la presse italienne. Huit membres du conseil municipal de la ville de Milan ont annoncé en fin de semaine, leur opposition ferme aux projets de l'Inter et de l'AC Milan de démolir San Siro et de construire un nouveau stade. Les déclarations de Giuseppe Sala (maire de Milan), Vittorio Sgarbi (nouveau sous-secrétaire à la Culture), Silvio Berlusconi, et Matteo Salvini (vice-Premier ministre) ont de nouveau enflammé ce dossier lié au stade. Les deux clubs ont toujours répété que, si les tempêtes médiatiques et politiques successives étaient trop intenses, ils opteraient pour une autre solution. Comme le rapporte La Gazzetta dello Sport, l'hypothèse de déménager à Sesto San Giovanni, commune de 80 000 habitants à 10km de Milan, reste d'actualité, chaleureusement soutenue par le maire Roberto Di Stefano qui reste disponible pour accueillir les Rossoneri et les Nerazzurri.

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«Le stade doit être protégé, il fait partie de l'histoire de Milan et de l'histoire du football italien. L'abattre reviendrait à priver la ville d'un monument, de son symbole, d'un de ses éléments identitaires en Italie et dans le monde», a déclaré Berlusconi qui se range donc du côté du gouvernement de Giorgia Meloni. Salvini a posé un ultimatum en s'attaquant à la Municipalité milanaise en pointant du doigt Sala : «Il a déjà perdu trop de temps à Milan pour les clubs et les supporters. Choisissez tout de suite San Siro, ou allez à Sesto». Quant à Sgarbi, il refuse de voir l'enceinte quitter les rues milanaises : «Nous n'autoriserons jamais la démolition. Je comprends le maire Sala, mais cette erreur ne se fera pas», sortant la carte d'une supposée restriction automatique votée dès 1926. Le maire de Milan s'occupe toujours personnellement de ce dossier complexe et promet du nouveau dans deux semaines : «Il y a un processus à suivre. Nous procédons au débat public qui se terminera le 18 novembre, ensuite la Municipalité doit accepter ou rejeter les observations», a-t-il conclu.

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