Ligue des Champions

Manchester City : le terrible aveu de Pep Guardiola

Hier soir, Manchester City a arraché sa qualification pour les barrages de la Ligue des champions après une campagne désastreuse. Après le coup de sifflet final, Pep Guardiola était soulagé, mais il a aussi été franc sur ses espoirs dans cette compétition.

Par Dahbia Hattabi
4 min.

Pep Guardiola a refait le coup. Hier soir, le technicien espagnol s’est de nouveau infligé des blessures au visage. Cela avait déjà été le cas à la fin du mois de novembre après le match nul 3-3 entre Manchester City et Feyenoord en Ligue des champions. L’ancien entraîneur du FC Barcelone et du Bayern Munich s’était présenté face aux médias avec de nombreuses griffures sur le visage et sur le crâne. Mercredi soir, la première mi-temps très compliquée de son équipe face au Club Bruges en Ligue des champions l’a visiblement fortement agacé. Et il s’est ainsi de nouveau griffé la figure avant d’être soigné révèle The Sun.

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Menée 1 à 0 après l’ouverture du score d’Onyedika (45e) et donc virtuellement éliminée, son équipe a finalement réussi à s’imposer 3 à 1. Un véritable soulagement pour les pensionnaires de l’Etihad Stadium qui finissent donc à la 22e place du classement avec 11 points au compteur (3 victoires, 2 nuls et 3 défaites). De quoi redonner le sourire au coach âgé de 54 ans. Un entraîneur qui a vécu l’enfer ces derniers mois, que ce soit sur le terrain avec les résultats catastrophiques de ses troupes ou dans sa vie privée, après sa séparation avec son épouse.

Guardiola a vécu l’enfer

Heureux hier soir, Guardiola a confié à Canal+ : « je suis soulagé parce qu’on était éliminé et finalement on est qualifié. Ça a été difficile pour nous dans ce nouveau format, on s’est beaucoup battu. On n’était pas dans les meilleures conditions sur certains matches. Maintenant, ce sera le Real Madrid ou le Bayern Munich, on va retrouver beaucoup de joueurs dans notre effectif. J’espère qu’ils vont nous aider à être plus forts. Je suis très heureux d’être qualifié. Ce sera le Real ou le Bayern, on sait que ce sera dur.» Il s’est de nouveau exprimé par la suite en conférence de presse.

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« Quand j’ai vu le feu avant le match (un incendie a eu lieu au stade, ndlr), j’ai pensé qu’à la mi-temps, les journalistes avaient déjà fait la une des journaux ! », a-t-il déclaré avec humour avant de reprendre son sérieux. «Nous étions éliminés et nous avons joué avec rien à perdre. Nous passons et nous allons de l’avant. Je pense qu’en première mi-temps, nous avons raté des choses. Savinho nous a aidés. Il a changé le match parce qu’au bout de cinq ou dix minutes, il a créé deux ou trois corners et notre public a réagi et nous avons eu des occasions.»

Il ne voit pas City gagner pour le moment

Il a ajouté : «pour la façon dont ils ont joué, Bruges a eu plus d’occasions en deuxième mi-temps qu’en première, mais en première mi-temps, ils étaient si regroupés que nous avions besoin d’une étincelle et d’un joueur capable de l’apporter. Peut-être que nous avons ressenti la pression. Parfois, vous avez peur de gagner et quand vous êtes mené 1-0, vous êtes éliminé de la Ligue des champions et au bon moment, nous avons marqué des buts. Cela a été un nouveau format très difficile, vraiment difficile parce que le match contre l’Inter, nous avons vraiment bien joué. Il n’est pas facile d’aller à la Juventus ou à Paris pour gagner dans les circonstances que nous avions. Nous l’avons fait, nous y sommes.»

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Enfin, il a lâché une petite phrase qui ne manquera pas de faire réagir. Quand un journaliste lui a demandé si City pourrait redevenir un favori en C1 et gagner le tournoi, il a confié : «pour l’instant, non, mais l’année où nous avons gagné, je ne le pensais pas. Je suis une personne pragmatique. Madrid a bien résisté lors des derniers matches et le Bayern a réalisé une saison incroyable avec Vinny [Vincent Kompany]. Ils ont plus d’expérience que nous et… si on doit jouer demain, ce sera difficile, mais dans deux semaines, je ne sais pas dans quelle position on sera et comment seront les joueurs. Les joueurs dans le vestiaire disaient Bayern ou Real, c’est bien, on sera en forme et on verra qui passe.» Un aveu de faiblesse de la part du coach espagnol, qui espère certainement faire des coups lors des prochains tours.

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