On attendait plus Kadir que Romao. Et pourtant, c'est bien le second qui a conquis une place de titulaire et trouvé son rythme de croisière dans l'entrejeu marseillais.
Il est arrivé sur la pointe des pieds, loin de l’euphorie qui peut parfois accompagner les transferts marseillais. Mais au contraire de Foued Kadir, débarqué lui aussi cet hiver, Alaixys Romao s'est rapidement imposé dans l'effectif de l'Olympique de Marseille. Depuis son premier match, l'ancien Lorientais n'a plus quitté le onze de départ d'Élie Baup, forçant Cheyrou ou Barton à s’asseoir sur le banc de touche.
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« Mes deux premiers mois sont plutôt satisfaisants dans un club où je découvre de nouvelles ambitions. J'ai réussi à m'adapter le plus rapidement possible. Pourvu que ça dure. Avant, je regardais mes prestations. Je ne le fais plus depuis que je suis à l'OM. C'est un problème de temps. Et puis, j'ai 29 ans, je sais quand j'ai été bon ou pas », a-t-il confié dans les colonnes de La Provence. Bon, il l’a été après une courte période d’acclimatation. Aujourd’hui, personne ne remet en cause le transfert de l’international togolais.
«Recevoir des compliments, c'est réjouissant. Ça signifie que j'ai le niveau, que j'ai montré que je pouvais apporter quelque chose. Il faut savoir bien gérer ces situations-là, car les choses évoluent très vite. Tu montes vite mais tu descends vite également. Je connais mon niveau. Je sais d'où je viens, ce que je peux faire et ce que je peux apporter. (...) Tout le monde m'a mis à l'aise et je me suis bien intégré. J'ai toujours réussi à bien m'acclimater partout où j'ai joué. Je ne me fixe pas de limites. Je sais tous les efforts que j'ai consentis pour en arriver là », a-t-il glissé. Aujourd’hui, l’OM ressemble au sommet de sa carrière. A moins que…
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