Inter Milan : les vérités du grand oublié Geoffrey Kondogbia

L'Inter Milan, quatrième à quatre points du troisième, l'AS Roma, rêve de retrouver la Ligue des Champions la saison prochaine. Geoffrey Kondogbia (23 ans) aussi. Le milieu de terrain, qui s'est notamment révélé durant le parcours de l'AS Monaco en C1 (quart de finaliste en 2014/15), souhaite vivre à nouveau de pareilles émotions, comme il l'a confié à L’Équipe. Surtout, l'ancien Lensois, recruté pour environ 40 M€ l'été dernier, se verrait récompensé à l'issue d'une saison qui n'a pas toujours été simple pour lui. Souvent critiqué par la presse italienne pour ses prestations souvent moyennes et parfois décevantes, il assume.

«Je suis toujours un espoir ici, car, quand on parle de moi, on évoque plus l'avenir que le présent. Je ne pense pas être arrivé comme une star parce qu'une star est chaque année dans le dernier carré de la C1, enchaîne les très grandes saisons. Ce n'est pas mon cas. Les gens se trompent en se basant sur mon prix. Bien sûr, beaucoup de choses ont changé cet été. J'ai des responsabilités et je dois être un leader de cette équipe, je pense que je n'ai pas encore réussi», a-t-il expliqué au quotidien sportif. Le natif de Nemours sait qu'il doit encore progresser (26 apparitions toutes compétitions confondues, 1 but). C'est d'ailleurs pour cela qu'il est parti en Lombardie, afin de travailler sur le plan tactique notamment.

Une fois qu'il aura définitivement fait son trou et assimilé les spécificités du football italien, l'international tricolore (5 sélections), sous contrat jusqu'en juin 2020, est persuadé de pouvoir rapidement décoller son étiquette de flop et de revenir sur le devant de la scène. «On m'appelle le flop, et ensuite le top... Je ne suis donc pas inquiet : ce sont des choses que je connais déjà du haut de mes vingt-trois ans. Je prends du recul», a-t-il conclu. Lucide, Geoffrey Kondogbia, quelque peu oublié ces derniers temps, veut travailler pour devenir encore plus fort et convaincre enfin l'Inter Milan et tout son monde. La balle est dans son camp.